Search
Close this search box.
Magasine de Science et Technologie
Search
Close this search box.

* Le magazine des experts présents sur les réseaux

Search
Close this search box.

L’HISTOIRE DE NOTRE MONDE – LA ROME ANTIQUE

/// L'histoire de Rome et des Romains s'étend sur près de trois millénaires. Selon la légende, la ville de Rome aurait été fondée en 753 av. J.-C. par Romulus. Les premiers Romains étaient principalement des agriculteurs, des bergers et des artisans. Sous la monarchie romaine, la ville a connu sept rois successifs jusqu'en 509 av. J.-C., date à laquelle la République romaine a été établie. Cette période a été marquée par des conquêtes territoriales et des guerres incessantes. En 27 av. J.-C., l'Empire romain a été fondé, marquant le début de la période impériale de Rome. L'empire a prospéré mais a finalement connu un déclin et a été divisé en deux parties en 395 apr. J.-C., avec l'Empire romain d'Occident et l'Empire romain d'Orient. L'Empire romain d'Occident a chuté en 476 apr. J.-C. sous la pression des invasions barbares, tandis que l'Empire romain d'Orient, connu sous le nom d'Empire byzantin, a perduré jusqu'en 1453. L'histoire de Rome continue d'influencer la culture et la politique modernes. ///

La fondation de Rome et les premières années de son histoire.

Les premiers Romains, selon la légende, ont fondé la ville de Rome vers 753 av. J.-C. sous la direction de Romulus. Ils étaient principalement des agriculteurs, des bergers et des artisans. Pendant la période royale, Rome était gouvernée par une série de rois, et la ville a progressivement étendu son influence à travers des conquêtes territoriales. Vers 509 av. J.-C., la monarchie a été renversée et la République romaine a été instaurée, marquant le début d’une nouvelle ère politique pour Rome.

De 700 à 146 av. J.-C. : Rome et Ses premiers romains

///  La louve de la légende de Romulus et Remus était considérée comme un symbole de Rome depuis l’Antiquité  ///

En l’an -509 : Rome devient une république 

Suite à la chute du dernier roi, Rome évolue vers un nouveau régime politique et devient une république, dirigée par le Sénat. Composé de membres éminents de la société romaine, les sénateurs représentent les familles les plus influentes de la ville. Sous l’égide du Sénat, les Romains entreprennent une série de conquêtes qui les mènent à étendre leur domination sur toute l’Italie. Ce processus de conquête, mené de manière progressive et méthodique, renforce la position de Rome en tant que puissance régionale émergente et établit les fondements de son expansion future.

En l’an -246 : Les Romains attaquent Carthage

Le début des guerres puniques marque le commencement d’un conflit majeur entre les Phéniciens, représentés principalement par Carthage, et les Romains, qui aspirent à dominer le commerce méditerranéen. Située en Afrique du Nord, Carthage est renommée pour être un important centre commercial, établi par les Phéniciens venus du Moyen-Orient. Cette rivalité acharnée entre les deux puissances maritimes revêt une grande importance stratégique, non seulement pour le contrôle des routes commerciales vitales, mais aussi pour l’influence politique et économique dans la région méditerranéenne. Les guerres puniques allaient devenir des confrontations emblématiques de l’histoire antique, marquant l’ascension de Rome en tant que puissance dominante dans la région.

En l’an -146 : Les Romains détruisent Carthage et agrandissent leur empire

À mesure que les Romains étendent leur empire en conquérant les terres carthaginoises et en poursuivant leur expansion dans les royaumes voisins de la Méditerranée, des tensions internes émergent au sein de la République romaine. L’agrandissement territorial engendre des débats houleux parmi les sénateurs sur la manière de gérer efficacement ces nouveaux territoires conquis. Des factions rivales se forment, chacune cherchant à exercer une influence prépondérante sur l’administration de l’empire. Dans ce climat politique instable, certains groupes recourent à l’utilisation de l’armée pour consolider leur pouvoir et accéder aux plus hautes sphères du gouvernement. Ces luttes internes reflètent les défis croissants auxquels est confrontée la République romaine dans son expansion territoriale et son administration.

Les Romains conquièrent la Grèce

À la suite du décès du roi grec Alexandre le Grand, survenu en 323 av. J.-C., son vaste empire est plongé dans une période d’instabilité politique et de luttes de pouvoir. Les généraux d’Alexandre se disputent le contrôle des différentes régions de l’empire, ce qui conduit à un partage temporaire des territoires entre ces successeurs. Cependant, cette division ne dure pas longtemps, car les conflits internes affaiblissent rapidement la structure politique mise en place par Alexandre.

Dans ce contexte de fragmentation et de rivalités entre les successeurs d’Alexandre, les Romains émergent en tant que puissance montante dans la région méditerranéenne. Profitant de l’instabilité politique et de l’affaiblissement des anciens royaumes hellénistiques, les Romains entreprennent une série de campagnes militaires pour étendre leur influence et leur contrôle sur les territoires voisins.

Finalement, au fil des décennies suivantes, les Romains parviennent à consolider leur domination sur les anciens territoires de l’empire d’Alexandre. Ce processus de conquête progressive aboutit à l’annexion de vastes étendues de territoires auparavant contrôlés par les successeurs d’Alexandre, faisant ainsi entrer ces régions sous la juridiction de la République romaine. Cette expansion territoriale marque un tournant majeur dans l’histoire de Rome, affirmant sa position en tant que principale puissance politique et militaire de la Méditerranée orientale.

De l’an -100 à l’an -30 : Jules César

///  L’Empereur Jules César à cheval, le premiers des douze caesars romains  ///

Vers l’an -100 : Naissance de Jules César

Caius Julius Caesar voit le jour au sein d’une famille romaine de haute noblesse, bénéficiant ainsi d’un héritage prestigieux et d’un statut social élevé dès sa naissance. Dès son jeune âge, il se distingue par son ambition politique et sa volonté de faire carrière dans le domaine de la politique romaine. Il comprend rapidement l’importance de gagner le soutien et la faveur du peuple pour réussir dans le monde politique romain, et il commence donc à cultiver des liens étroits avec les citoyens ordinaires et à promouvoir leurs intérêts.

Grâce à ses talents d’orateur et à son charisme naturel, Caius Julius Caesar parvient à se faire remarquer au sein de la société romaine et à gagner la confiance et le respect du peuple. Il utilise habilement son ascendance aristocratique pour consolider son influence politique, tout en veillant à rester en contact étroit avec les aspirations et les préoccupations des citoyens ordinaires.

Au fil du temps, Caius Julius Caesar élabore une stratégie politique efficace, fondée sur une combinaison habile de manipulation politique, de générosité envers les classes populaires et de diplomatie envers ses pairs politiques. Il utilise sa position privilégiée dans la société romaine pour gravir les échelons du pouvoir et pour atteindre les plus hautes sphères de la politique romaine.

Ainsi, dès ses débuts dans la vie politique romaine, Caius Julius Caesar se distingue par son engagement envers le peuple, son ambition débordante et son talent politique exceptionnel, qui le propulsent vers un destin exceptionnel dans l’histoire de Rome.

“Jules César n’est pas né par césarienne. La légende selon laquelle Jules César aurait été le premier à naître par césarienne est fausse. Le terme “césarienne” dérive du verbe latin “caedere”, qui signifie “couper”, en référence à la méthode chirurgicale utilisée pour extraire un bébé de l’utérus maternel. Cette procédure était parfois pratiquée dans l’Antiquité, mais elle était associée à un taux de survie très faible pour la mère et l’enfant. La légende de la naissance de Jules César par césarienne est probablement née bien après sa mort et n’a aucun fondement historique”

Vers l’an -60 : Alliance avec Pompée et Crassus

Dans un contexte de division au sein du Sénat romain et de tensions croissantes menant à une possible guerre civile, Jules César entreprend des négociations secrètes avec deux figures influentes de la République romaine : le général Pompée et le riche homme d’affaires Crassus, dont il a reçu un soutien financier crucial pour sa carrière politique. Ces trois hommes ambitieux et puissants décident de former une alliance politique, connue sous le nom de premier triumvirat, dans le but de consolider leur contrôle sur le territoire romain et de partager le pouvoir entre eux.

Cependant, malgré leurs efforts pour maintenir leur alliance, des tensions et des conflits internes surgissent rapidement au sein du triumvirat. Les ambitions personnelles des membres, ainsi que les divergences d’opinions sur la manière de gouverner et de diriger Rome, commencent à éroder l’unité de l’alliance. Les rivalités politiques et les luttes de pouvoir s’intensifient, menaçant de déstabiliser davantage la République romaine et d’entraîner le pays dans un chaos politique et social.

Malgré les défis et les obstacles auxquels ils sont confrontés, Jules César, Pompée et Crassus tentent de maintenir leur alliance et de préserver leur position de pouvoir. Cependant, les tensions croissantes et les rivalités internes finissent par saper leur unité et conduire à des affrontements ouverts, précipitant ainsi la République romaine vers une période de troubles et d’instabilité politiques.

Entre l’an -58 et -51 : Jules César conquiert la Gaule celtique

Une série de soulèvements et de résistances a secoué la Gaule celtique, alors sous la domination romaine. Les Celtes, fiers de leur identité culturelle et de leur territoire, ont décidé de s’opposer à l’avancée des légions romaines avec une détermination sans faille. Pendant ces années tumultueuses, les guerriers celtes ont défendu leurs terres avec courage et bravoure, lançant des attaques contre les forces romaines et menant des actions de guérilla pour protéger leur mode de vie et leur autonomie. Ces soulèvements ont été le théâtre de nombreux affrontements sanglants et de luttes acharnées, marquant ainsi une période de grande instabilité et de conflit dans la région.

Vers l’an -52 : Jules César vainc la Gaule

Jules César a remporté une victoire éclatante qui a consolidé son pouvoir et étendu l’influence de Rome. Cette campagne militaire a été un triomphe décisif pour César, qui a ajouté un vaste territoire à l’empire romain et a capturé un nombre impressionnant d’esclaves gaulois, estimé à un million. Cette conquête a marqué un tournant majeur dans l’histoire de Rome, renforçant sa position en Europe occidentale et accroissant sa richesse et sa puissance grâce aux ressources et aux populations nouvellement acquises.

Vers l’an -49 : Jules César s’empare de Rome

Jules César a pris une décision audacieuse en franchissant le Rubicon, une rivière qui marquait la frontière entre la Gaule cisalpine et l’Italie. En prenant cette décision, il a symboliquement défié l’autorité du Sénat romain et a déclenché une série d’événements qui ont changé le cours de l’histoire romaine. Marchant sur Rome avec ses légions, César a contraint Pompée, son rival politique, à fuir en Grèce avec une partie du Sénat. Malgré les efforts de Pompée pour rassembler une armée et résister à César, celui-ci remporte une victoire décisive en 48 avant J.-C., mettant ainsi fin à la principale opposition à son pouvoir. Par la suite, Pompée trouve refuge en Égypte, où il est finalement assassiné.

Cette série de victoires a consolidé la position de César en tant que maître absolu de Rome. Bénéficiant d’un fort soutien de l’armée et de la population, il est élu “dictateur à vie” par le Sénat et se voit conférer tous les pouvoirs. Malgré cette autorité sans précédent, César a cherché à ancrer sa popularité à Rome en entreprenant de grands projets de construction. Il a fait ériger des monuments imposants qui célébraient sa gloire et sa puissance, notamment un temple en marbre dédié à Vénus, qu’il considérait comme sa mère divine et une figure protectrice. Bien que César ait affirmé rejeter l’idée d’une monarchie, ses actions ont parfois suscité des soupçons quant à ses véritables intentions.

Vers l’an -47 : Jules César assiège Alexandrie en Égypte 

Jules César a consolidé son influence en Égypte en plaçant Cléopâtre VII sur le trône égyptien. Leur relation a eu des implications politiques importantes, et Cléopâtre a donné naissance à un fils, qu’ils ont nommé Césarion. Cette alliance entre César et Cléopâtre a suscité beaucoup d’attention et a été un élément clé de la politique romaine et égyptienne à l’époque.

Vers l’an -45 : Rome contrôle une grande partie du bassin méditerranéen

La puissance de Rome s’étend sur une vaste portion du bassin méditerranéen, marquant ainsi l’apogée de son empire. Cette expansion territoriale a été le résultat de décennies de conquêtes militaires, de diplomatie habile et de gestion efficace des provinces conquises. La domination romaine sur la Méditerranée a eu d’importantes répercussions politiques, économiques et culturelles, façonnant le paysage de la région pour les siècles à venir.

Vers l’an -44 : Jules César est assassiné

Jules César, l’homme qui avait transformé le destin de Rome, est tragiquement assassiné. Craignant qu’il ne cherche à s’arroger le pouvoir absolu et à instaurer une monarchie, un groupe de sénateurs complota contre lui et le frappa de 23 coups de poignard lors d’un acte impitoyable qui secoua toute la République romaine. Cet événement marquant eut des répercussions profondes sur l’avenir de Rome et ouvrit la voie à une période d’instabilité politique et de luttes de pouvoir acharnées entre les factions rivales.

Octave et Marc Antoine se partagent l’Empire romain

À la suite de l’assassinat tragique de Jules César, l’héritage de l’Empire romain est disputé par deux hommes ambitieux : Octave, le petit-neveu et fils adoptif de César désigné par testament, et Marc-Antoine, son fidèle lieutenant. Dans un premier temps, les deux hommes tentent de préserver l’unité de l’Empire en se partageant ses territoires : Octave gouverne l’Occident tandis que Marc-Antoine prend en charge l’Orient. Cette alliance fragile marque le début d’une période d’incertitude politique et de rivalités acharnées pour le contrôle de Rome et de son vaste empire, marquant ainsi le début d’une transition tumultueuse vers un nouveau chapitre de l’histoire romaine.

Vers l’an -43 : Les Romains envahissent l’Angleterre

les Romains lancent une entreprise d’envergure en envahissant les terres de l’Angleterre, ou Britannia comme on l’appelait à l’époque. Cette entreprise marque un tournant significatif dans l’expansion de l’Empire romain, ouvrant la voie à une série d’événements qui façonneront non seulement le destin de la Grande-Bretagne, mais également celui de Rome et de l’ensemble du monde méditerranéen. L’expédition romaine vers l’Angleterre témoigne de l’ambition et de la puissance militaire de Rome, ainsi que de sa volonté de conquérir de nouveaux territoires et d’étendre son influence à travers les frontières de l’Europe continentale.

Vers l’an -31 : Octave et Marc Antoine s’affrontent lors de la bataille navale d’Actium 

Octave, également connu sous le nom d’Auguste, consolide son pouvoir en affrontant la flotte dirigée par Marc-Antoine et la reine égyptienne Cléopâtre lors d’une bataille navale au large des côtes grecques. Cette confrontation maritime, connue sous le nom de bataille d’Actium, représente un moment crucial dans l’histoire de l’Empire romain, marquant la fin de la guerre civile qui a secoué Rome après l’assassinat de Jules César. La victoire d’Octave à Actium consolide son autorité sur l’ensemble de l’Empire romain, lui permettant de devenir le premier empereur romain et de fonder la dynastie julio-claudienne. Ce triomphe naval scelle également le destin de Marc-Antoine et de Cléopâtre, conduisant à leur suicide et à l’annexion de l’Égypte en tant que province romaine..

Vers l’an -30 : L’Égypte devient une province romaine

Marc-Antoine, ancien allié et lieutenant de Jules César, met fin à sa vie en se suicidant en Égypte. Peu de temps après, la reine égyptienne Cléopâtre, célèbre pour sa liaison avec Marc-Antoine et son rôle dans les événements tumultueux de cette période, choisit également de se suicider. Leur suicide marque la conclusion tragique de leur alliance et de leur lutte contre Octave, qui deviendra plus tard l’empereur Auguste. Cette série d’événements met un terme à l’effort de résistance contre le pouvoir d’Octave et scelle la fin de l’Égypte ptolémaïque en tant que royaume indépendant, devenant ainsi une province romaine.

De -29 à 117 : Apogée de l’Empire romain

///  Illustration de la ville de Rome – époque antique romaine  ///

Armée romaine 

Les Romains se taillent de plus en plus de victoires sur les champs de bataille, établissant ainsi les fondations de l’Empire romain grâce à une armée puissante et bien organisée. Cette force militaire repose sur une discipline stricte et une organisation rigoureuse. Les soldats romains combattent en unités disciplinées, avec une cohésion remarquable. Au cœur de cette organisation se trouve la centurie, un groupe de 100 soldats, qui constitue l’unité de base de l’armée romaine. Ces centuries sont regroupées en cohortes, et dix cohortes forment une légion, une formation redoutable qui devient emblématique de la puissance militaire romaine.

Durant la période de la République, tout homme possédant des terres pouvait être appelé à servir dans l’armée pour une

 

 période déterminée. Cependant, la majorité des soldats romains étaient des professionnels aguerris, ayant choisi de faire carrière dans les rangs de l’armée. Leur entraînement rigoureux et leur dévouement en font une force redoutable, permettant à Rome de remporter des victoires cruciales et d’asseoir sa domination sur de vastes territoires.

La vie dans les villes romaines 

Les Romains exercent une influence culturelle importante sur les territoires qu’ils conquièrent. Chaque région, désignée sous le terme de province dans l’Empire romain, est placée sous l’administration d’un gouverneur chargé de veiller à ce que les habitants paient leurs impôts, respectent les lois romaines et adhèrent aux croyances religieuses romaines.

Dans les villes, la plupart des habitants résident dans des immeubles d’appartements souvent étroits et

 surpeuplés, tandis que les riches bénéficient de luxueuses villas, magnifiquement décorées et entourées de jardins verdoyants. Ces villas offrent souvent des équipements avancés pour l’époque, tels que le chauffage centralisé dans les sous-sols et des réserves d’eau pour assurer le confort et le bien-être de leurs habitants.

Jeux et divertissements 

Les Romains aisés bénéficient de temps libre grâce au travail effectué par les esclaves. La présence abondante d’esclaves à Rome crée une situation où de nombreux Romains démunis peinent à trouver du travail. Pour répondre à leurs besoins, l’empereur met en place des distributions gratuites de nourriture et organise des divertissements spectaculaires, notamment les célèbres “jeux”.

Les jeux comprennent des combats de gladiateurs, où des esclaves ou des criminels formés s’affrontent pour divertir la foule. À la fin de chaque combat, les spectateurs décident du sort du vaincu, souvent la vie ou la mort. Malheureusement, ce spectacle brutal a coûté la vie à des milliers d’hommes. Ces combats se déroulent dans d’immenses amphithéâtres en pierre, où la foule peut assister aux événements depuis les gradins.

Les courses de chars sont également très populaires, se tenant dans des arènes spéciales appelées cirques. Cependant, elles sont extrêmement dangereuses, car les conducteurs risquent souvent leur vie en étant éjectés de leur char et tués dans l’accident.

Vers l’an -27 : Octave prend le titre d’Auguste et devient le premier empereur romain

La République romaine a pris fin avec l’avènement de l’Empire romain, marquant le début de la période impériale de Rome. Sous les empereurs romains, Rome est devenue la capitale d’un vaste empire qui s’étendait sur tout le bassin méditerranéen. L’empire romain a connu une période de prospérité et de grandeur, mais aussi des périodes de déclin et de troubles internes.

Ce passage de la République au Principat marque un tournant majeur dans l’histoire romaine, Octavius prend le titre d’Auguste et devient le “princeps” (premier citoyen), l’empereur et le dirigeant absolu de l’Empire romain. Sous son règne, Rome consolide son contrôle sur la quasi-totalité des terres bordant la Méditerranée. Pendant les 150 années qui suivent, les Romains continuent d’étendre leur territoire, formant ainsi un empire vaste et puissant.

Vers l’an -29 : Crucifixion de Jésus-Christ (selon la légende)

Les autorités romaines, préoccupées par les enseignements et le mouvement croissant initié par Jésus-Christ, décident de l’arrêter à Jérusalem. Sous l’autorité de Ponce Pilate, gouverneur d’une province romaine, Jésus est jugé et condamné à la crucifixion.

Entre l’an 48 et 58 : Le christianisme se propage à travers l’Empire romain (selon la légende)

Les chrétiens, refusant de se plier à l’hommage aux dieux romains et de suivre les traditions religieuses de Rome, sont considérés comme des rebelles par certains empereurs. En conséquence, des milliers d’entre eux sont arrêtés et exécutés, parfois jetés aux lions pour divertir la population. Pour échapper à la persécution, les chrétiens se réunissent en secret dans les catacombes pour pratiquer leur culte. Ces réunions clandestines donnent lieu à des rumeurs sensationnalistes, telles que des orgies mystérieuses, des rituels horribles, des sacrifices sanglants, et même des accusations d’infanticide lors des baptêmes. Ces fausses accusations visent à discréditer la foi chrétienne aux yeux des Romains.

Cependant, la principale offense aux yeux des Romains réside dans le refus des chrétiens de participer au culte impérial. En effet, chaque citoyen romain est tenu de vénérer l’empereur, et le rejet de cette pratique est perçu comme une grave transgression contre l’autorité impériale.

En l’an 70 : Le second temple de Jérusalem est détruit par Titus

Sous le règne de l’empereur romain Titus, le second temple de Jérusalem est rasé. Cet événement marque une étape tragique dans l’histoire du peuple juif, car il conduit à l’exil massif des Juifs de Jérusalem et à leur dispersion à travers différentes régions du monde. Cette dispersion, connue sous le nom de Diaspora, voit les Juifs chercher refuge et établir des communautés dans diverses parties de l’Empire romain et au-delà. La destruction du temple de Jérusalem symbolise non seulement la fin d’un lieu saint central pour la pratique religieuse juive, mais aussi la perte d’une autonomie politique et religieuse pour la communauté juive en terre d’Israël. Cet événement marque également le début d’une période de persécution et de discrimination à l’encontre des Juifs dans de nombreuses régions où ils se sont établis.

Entre l’an 72 et 80 : Construction du Colisée à Rome

Le Colisée, ou amphithéâtre Flavien, est l’un des monuments les plus emblématiques de l’Empire romain, célébré pour sa grandeur et sa fonction dans la société romaine. Doté de 50 000 places et de 80 entrées, il offre un espace impressionnant pour les jeux et divertissements qui captivent les foules de Rome. Cette immense structure permet aux spectateurs de venir nombreux et de quitter les lieux rapidement grâce à ses nombreuses sorties, offrant ainsi une expérience confortable et fluide pour tous ceux qui assistent aux spectacles. Les jeux et divertissements organisés au Colisée sont souvent commandités par des personnalités de haut rang, cherchant à gagner la faveur du peuple romain en offrant des divertissements gratuits et spectaculaires. Cette tradition renforce les liens entre les dirigeants et la population, tout en offrant des moments de divertissement et de distraction à tous les habitants de Rome.

Vers l’an 79 : La ville de Pompéi est détruite

Pompéi, une ancienne ville florissante située dans le sud de l’Italie, était renommée pour sa prospérité et sa vie animée. Cependant, son destin a basculé de manière tragique lorsqu’un volcan voisin, le mont Vésuve, est entré en éruption de manière cataclysmique en l’an 79 de notre ère. Les nuées ardentes, accompagnées de cendres et de roches volcaniques, ont submergé la ville, ensevelissant ses habitants et ses monuments sous plusieurs mètres de matériaux volcaniques. Les coulées de lave en fusion ont figé la ville dans le temps, préservant son architecture, ses fresques et même des détails intimes de la vie quotidienne. Aujourd’hui, Pompéi demeure un site archéologique d’une importance capitale, offrant un aperçu fascinant de la vie romaine antique et de la puissance destructrice de la nature.

Vers l’an 117 : Apogée de l’Empire romain

l’Empire romain atteint son apogée sous le règne de l’empereur Trajan. À cette époque faste, l’Empire romain s’étendait sur un vaste territoire, englobant des régions allant de l’Angleterre actuelle jusqu’aux confins du Moyen-Orient. Sous la direction énergique de Trajan, l’Empire romain était à son apogée tant sur le plan territorial que sur le plan militaire et économique. Les conquêtes militaires audacieuses et les politiques expansionnistes de Trajan ont contribué à élargir les frontières de l’Empire, consolidant ainsi sa puissance et sa renommée dans le monde antique. Cet âge d’or de l’Empire romain a laissé une empreinte durable dans l’histoire, témoignant de la grandeur et de la splendeur de la civilisation romaine à son apogée.

De 200 à 555 : Chute de Rome et évolution du christianisme

///  luttes pour le pouvoir au sein de l’armée romaine   ///

Vers l’an 200 : L’Empire romain commence à s’affaiblir

l’Empire romain connaît une période de troubles internes marquée par des luttes pour le pouvoir au sein de l’armée romaine. En effet, les soldats romains, mécontents des empereurs choisis par le Sénat et souhaitant plus d’influence dans le processus de sélection des dirigeants, commencent à proclamer leurs propres empereurs. Ces proclamations sont souvent suivies de combats entre différentes factions militaires pour défendre ou renverser les prétendants au trône.

Ce schisme au sein de l’armée romaine marque le début d’une période de déclin pour l’Empire romain, souvent appelée la crise du IIIe siècle. Les rivalités internes affaiblissent la cohésion de l’empire et conduisent à une série de guerres civiles, d’invasions barbares et de troubles économiques.

Les troubles militaires et politiques sapent progressivement l’autorité centrale de Rome et affaiblissent son contrôle sur les provinces lointaines. Les frontières de l’empire deviennent de plus en plus vulnérables aux incursions des envahisseurs extérieurs, et les institutions romaines traditionnelles perdent progressivement leur efficacité.

Cette période de turbulence marque en effet le début de la chute de Rome, préfigurant les bouleversements majeurs qui affecteront l’Empire romain dans les siècles à venir.

L’Empire romain est attaqué par les Germains

Les Germains étaient des groupes ethniques germaniques originaires des régions nordiques et orientales de l’Europe. Ils étaient souvent désignés par les Romains sous le terme générique de “barbares”, bien que cette appellation puisse être réductrice. Les Germains étaient constitués de nombreuses tribus distinctes, telles que les Suèves, les Vandales, les Goths et les Francs, qui partageaient des similitudes linguistiques, culturelles et sociales. Ils étaient réputés pour leur mode de vie semi-nomade, leur courage au combat et leur organisation tribale. Les interactions entre les Romains et les Germains ont eu des répercussions importantes sur l’histoire de l’Europe occidentale.

Vers l’an 284 : Le général Dioclétien devient empereur

Dans le but de protéger l’intégrité territoriale de l’Empire romain face aux pressions extérieures des peuples barbares, une réforme majeure de l’armée est entreprise. Cette initiative comprend une réorganisation structurelle ainsi qu’une expansion significative des forces militaires romaines. Les ajustements organisationnels visent à améliorer l’efficacité opérationnelle et la mobilité des troupes, tandis que l’augmentation des effectifs vise à renforcer les capacités défensives de l’Empire contre les incursions des peuples non romains. Ces mesures stratégiques sont conçues pour répondre aux défis géopolitiques croissants auxquels l’Empire fait face et pour maintenir sa stabilité territoriale et politique.

Vers l’an 286 : L’empereur Dioclétien scinde l’Empire romain en deux

Dans un effort pour mieux administrer l’Empire romain, l’empereur Dioclétien prend conscience de l’ampleur territoriale et de la complexité administrative de l’Empire. Pour surmonter ces défis, il met en œuvre une réforme majeure en divisant l’Empire en deux parties distinctes, l’une orientale et l’autre occidentale. Cette division administrative permet une gestion plus efficace en reconnaissant les différences régionales et en déléguant l’autorité à des co-empereurs. L’empereur Dioclétien assume la responsabilité de la partie orientale, tandis que l’empereur Maximien est chargé de gouverner la partie occidentale. Cette restructuration vise à renforcer la gouvernance de l’Empire en rationalisant l’administration et en permettant une meilleure coordination entre les différentes régions.

Vers l’an 312 : Constantin devient empereur de l’Empire romain d’Occident et légalise le christianisme

Après la mort de l’empereur Dioclétien, les luttes pour le pouvoir s’intensifient au sein de l’Empire romain. À cette époque, les empereurs cherchent souvent à légitimer leur règne en invoquant des signes divins ou des visions. C’est dans ce contexte que Constantin, un général romain ambitieux, rapporte avoir eu une vision d’une croix lumineuse dans le ciel, accompagnée de l’inscription du chrisme, un symbole chrétien. Interprétant cette vision comme un présage favorable, Constantin fait graver le chrisme sur les boucliers de ses soldats et engage son armée dans la bataille du pont Milvius contre Maxence.

Cette bataille, remportée par Constantin, marque un tournant majeur dans l’histoire de l’Empire romain. En s’emparant de l’Italie, Constantin consolide son pouvoir sur l’Occident et établit sa domination en tant qu’empereur. Ce triomphe est considéré comme décisif dans l’ascension de Constantin vers le pouvoir suprême.

Ce qui distingue particulièrement Constantin, c’est sa conversion ultérieure au christianisme, un événement historique crucial. En devenant le premier empereur romain à se convertir à cette foi, Constantin marque un changement radical dans la politique religieuse de l’Empire. Il promulgue l’Édit de Milan en 313, accordant la liberté de religion aux chrétiens et mettant fin à la persécution qui avait sévi sous ses prédécesseurs. Cette décision ouvre la voie à la reconnaissance officielle du christianisme et marque le début de l’ascension de cette religion vers le statut de religion dominante dans l’Empire romain.

Vers l’an 324 : Constantin réunifie l’Empire romain

Constantin, figure emblématique de l’histoire romaine, a joué un rôle crucial dans la réunification de l’Empire romain et dans la promotion du christianisme en Europe. Après avoir consolidé son pouvoir sur l’Occident en remportant des victoires décisives, il se tourne vers l’Est pour unifier également l’Empire romain d’Orient. Sa décision de déplacer la capitale de l’Empire vers Byzance, une ville stratégiquement située au carrefour de l’Europe et de l’Asie, marque le début d’une nouvelle ère dans l’histoire de l’Empire.

La transformation de Byzance en une nouvelle capitale impériale, rebaptisée Constantinople en l’honneur de son fondateur, est accompagnée d’une ambitieuse entreprise de construction et de développement urbain. Constantin remplit la ville de trésors provenant des quatre coins de l’Empire et y fait ériger de majestueux édifices, dont les premières églises chrétiennes. Son soutien actif au christianisme, illustré par l’attribution de ses victoires à Dieu et par la construction de lieux de culte, contribue grandement à la diffusion de cette religion à travers tout l’Empire romain.

Par ses actions politiques et religieuses, Constantin marque un tournant décisif dans l’histoire de l’Empire romain et de l’Europe. Sa promotion du christianisme en tant que religion officielle de l’Empire romain ouvre la voie à une nouvelle ère de développement culturel et religieux, marquant ainsi la transition de l’Antiquité vers le Moyen Âge.

Entre l’an 370 et 382 : Les Germains sont repoussés sur le territoire romain par les Huns

L’invasion de l’Europe de l’Est par les Huns a eu des répercussions majeures sur la région. Au fur et à mesure de leur avancée, les Huns ont exercé une pression significative sur les peuples germaniques, les obligeant à fuir leurs terres ancestrales pour chercher refuge ailleurs. Cette migration forcée a conduit de nombreux peuples germaniques à se déplacer vers l’ouest, vers les territoires de l’Empire romain.

Cette poussée migratoire des peuples germaniques a eu un impact considérable sur l’Empire romain. Les Romains ont été confrontés à l’arrivée massive de populations étrangères sur leurs frontières, ce qui a entraîné des défis tant sur le plan sécuritaire que sur le plan social et économique. Les incursions constantes des peuples germaniques ont mis à rude épreuve les défenses de l’Empire et ont contribué à fragiliser sa structure politique et militaire.

Face à cette pression croissante, l’Empire romain a dû prendre des mesures pour faire face à la menace des migrations barbares. Des fortifications ont été renforcées le long des frontières, et des politiques d’intégration et d’assimilation ont été mises en œuvre pour tenter de gérer l’afflux de nouveaux arrivants. Cependant, malgré ces efforts, les invasions barbares ont finalement contribué au déclin de l’Empire romain d’Occident et ont ouvert la voie à des bouleversements majeurs dans toute la région.

Vers l’an 382 : Les Wisigoths envahissent les terres romaines

L’arrivée des Wisigoths, une tribu germanique, sur les terres romaines s’est d’abord déroulée sous des auspices pacifiques et religieux. Ils ont affirmé leur désir d’une vie meilleure pour leurs familles et ont été accueillis en Mésie par l’empereur Théodose Ier. En échange de leur coopération dans la lutte contre d’autres tribus barbares, Théodose Ier leur a permis de s’installer dans la région, conservant même leurs armes.

Cependant, une fois installés sur les terres romaines, les Wisigoths ont changé de comportement. Au lieu de maintenir la paix et la coopération, ils ont manifesté des signes de xénophobie envers les populations locales. Ils ont commencé à réduire les habitants en esclavage, à exercer du racket et à semer le trouble, entraînant ainsi de nouveaux conflits.

Cette évolution inattendue des Wisigoths a mis à rude épreuve la relation entre la tribu et l’Empire romain. Les tensions croissantes ont exacerbé les conflits internes et ont affaibli la stabilité de la région, contribuant ainsi aux bouleversements politiques et sociaux qui allaient suivre.

Vers l’an 391 : Le christianisme devient la religion officielle de l’Empire romain

L’empereur Théodose a joué un rôle majeur dans l’histoire du christianisme en faisant de cette religion la foi officielle de l’Empire romain. Sous son règne, le christianisme a connu une transformation remarquable, passant d’une religion minoritaire à une force dominante au sein de l’Empire.

Théodose a promulgué plusieurs édits et décrets visant à établir le christianisme comme la seule religion autorisée et soutenue par l’État. En 380, il a publié l’Édit de Thessalonique, qui déclarait le christianisme nicéen comme la foi orthodoxe de l’Empire romain, interdisant les autres cultes religieux et condamnant les hérésies.

Sous son règne, les temples païens ont été fermés, les sacrifices païens interdits, et les prêtres païens privés de leurs privilèges. Théodose a également promulgué des lois pour soutenir et protéger l’Église chrétienne, accordant des privilèges spéciaux aux évêques et finançant la construction d’églises.

En établissant le christianisme comme religion d’État, Théodose a profondément influencé la société et la culture romaines. Cette décision a façonné le paysage religieux de l’Empire romain pour les siècles à venir, laissant un héritage durable qui a contribué à façonner l’identité européenne et occidentale.

Vers l’an 395 : L’Empire romain est définitivement partagé en 2

À partir de cette période, des vagues successives de tribus barbares ont envahi la partie occidentale de l’Empire romain. Animées par le désir de prospérité et d’une vie meilleure, ces tribus ont apporté des changements majeurs à la culture romaine et à son paysage urbain.

Majoritairement constituées de petits villages agricoles, ces tribus barbares ont peu à peu délaissé les villes romaines, entraînant leur déclin progressif. Les Romains, célèbres pour leur architecture monumentale et leurs réalisations urbanistiques, ont vu leurs cités autrefois florissantes tomber en ruines sous l’impact des invasions barbares.

Les tribus barbares, avides de richesses et de terres fertiles, ont souvent pillé et détruit les infrastructures romaines, contribuant ainsi à l’effondrement de l’Empire dans la partie occidentale. Ce déclin a marqué la fin d’une ère et le début d’une nouvelle période dans l’histoire européenne, caractérisée par des changements politiques, sociaux et culturels profonds.

Vers l’an 400 : Dès le Vème siècle, deux grandes divisions du christianisme s’opposent

L’expansion de l’Église chrétienne dans diverses régions a conduit à l’émergence de conflits internes et à des différences culturelles qui ont façonné les différentes expressions de la foi chrétienne. Malgré des croyances communes, les Églises locales et les peuples païens ont souvent pratiqué des rites différents, ce qui a contribué à une diversité de pratiques religieuses.

Cette diversité a finalement conduit à l’émergence de deux grands groupes distincts au sein de l’Église chrétienne : les Églises d’Orient et les Églises d’Occident. Les Églises d’Orient, caractérisées par des rituels tels que le rite byzantin, alexandrin, arménien, antiochien, etc., ont développé leurs propres traditions liturgiques et théologiques. De même, les Églises d’Occident, incluant les rites romain, hispano-wisigothique, gallicano-gothique, celtique, etc., ont adopté des pratiques liturgiques distinctes en fonction de leurs propres contextes culturels et historiques.

Ces différences rituelles et théologiques ont parfois donné lieu à des tensions et des dissensions au sein de l’Église chrétienne, reflétant les réalités complexes et diversifiées de la foi dans les régions où elle s’est implantée. Cependant, malgré ces divergences, l’Église chrétienne a continué à se développer et à s’étendre, laissant un héritage riche et varié à travers les différentes traditions chrétiennes du monde.

Évolution du christianisme

Dans la dynamique de développement de l’Église chrétienne dans le monde romain, les grandes cités ont rivalisé pour l’influence et la primauté des Églises chrétiennes. Cette rivalité a conduit à l’établissement de cinq patriarches, chacun se voyant attribuer une zone d’influence spécifique.

Pour l’Occident, la ville de Rome est devenue le siège patriarcal, tandis que pour l’Orient, les villes de Constantinople, Antioche, Jérusalem et Alexandrie ont également été reconnues comme des centres d’importance pour l’Église chrétienne, chacune ayant son propre patriarche.

Cette division des responsabilités entre les patriarches a parfois donné lieu à des tensions et des oppositions, en particulier en ce qui concerne des questions telles que les différences linguistiques et le calendrier liturgique. Les diverses traditions et pratiques liturgiques adoptées dans ces régions ont parfois alimenté des débats théologiques et liturgiques entre les différentes Églises chrétiennes, reflétant les réalités culturelles et religieuses diverses dans lesquelles elles étaient enracinées.

  • Le pape Damase (366-384) accentue l’originalité de l’Église romaine en adoptant le Latin comme langue liturgique à la place du grec.
  • Partout le pivot de l’année ecclésiastique est la fête de Pâques, au printemps. Mais en ce qui concerne l’hiver, les Églises d’Orient font de l’Épiphanie la manifestation de Dieu sur la terre, célébrée le 6 janvier, alors que Rome privilégie la célébration de la naissance du Christ, fixée au 25 décembre, date de l’ancienne fête païenne de Sol invictus (“Soleil invaincu” en latin, est une divinité solaire apparue dans l’Empire romain au IIIème siècle et qui reprend des aspects, très populaire dans l’armée romaine, de la mythologie d’Apollon et du culte de Mithra.
  • Des querelles éclatent concernant une nouvelle problématique, celle de la nature de Jésus-Christ : Le nestorianisme est une doctrine qui affirme que deux personnes, l’une divine, l’autre humaine, coexistent en Jésus-Christ, et qu’il est donc à la fois Dieu et homme. L’arianisme est une doctrine qui affirme que même si Dieu est divin, son fils lui, est un humain avant tout, disposant d’une part de divinité. Cette doctrine désapprouve l’appellation populaire de “Marie mère de Dieu” et estime qu’elle est la “mère de l’homme Jésus”. Le monophysisme est une doctrine qui affirme que le Christ n’a qu’une seule nature et qu’elle est divine, cette dernière ayant absorbé sa nature humaine. Pour adhérer à de telles doctrines, certains sont exilés, condamnés par l’Église ou excommuniés (exclus de la communauté chrétienne). Certaines Églises chrétiennes se séparent ainsi du tronc commun, les unes choisissant le monophysisme et les autres le nestorianisme.
  • Pour tous les chrétiens, le baptême, la vie monastique et le repas eucharistique, reproduisant la Cène, sont le fondement de la vie spirituelle. Un autre grand sacrement est celui de pénitence : Le pêcheur, pour pouvoir être réintégré dans le sein de l’Église, doit se soumettre en public à de pénibles épreuves, avant de recevoir la réconciliation lors d’une cérémonie solennelle.

Évangélisation des peuples païens

L’Église considère l’évangélisation comme l’un de ses devoirs essentiels. Parmi les missionnaires chargés de convertir les populations rurales au christianisme, Saint Martin, évêque de Tours, est l’une des figures les plus emblématiques. Grâce à son œuvre, les villages gaulois sont christianisés entre 370 et 397 après J.-C.

L’expansion du christianisme ne se limite pas aux frontières de l’Empire romain. De vastes régions, telles que la Perse, la Syrie, la Mésopotamie, l’Anatolie, l’Asie centrale, l’Arménie (convertie dès le IIIe siècle), la Géorgie, la Germanie, l’Éthiopie et l’Irlande (convertie par Saint Patrick), embrassent la foi chrétienne et adoptent parfois des rites liturgiques spécifiques à leur tradition culturelle et religieuse.

Ces missions d’évangélisation ont joué un rôle crucial dans la propagation et la consolidation du christianisme à travers le monde antique, marquant ainsi la diversité et la richesse de ses traditions et pratiques liturgiques dans des contextes culturels variés.


Vers l’an 406 : Des hordes de barbares se précipitent en Italie

Sous la pression des milliers de barbares germains, Vandales, Suèves et Alains, les frontières du Rhin finissent par céder. Poussés par la menace des Huns, ces peuples, accompagnés de leurs troupeaux, de leurs familles et de leurs biens transportés sur des chariots, fuient dans un état de panique. Pendant cette période tumultueuse d’invasions massives, les Vandales émergent comme le principal groupe dirigeant, ralliant à leur cause les Suèves et les Alains.

Les traditions germaniques s’imposent progressivement, alors que ces tribus affluent en nombre croissant. Contrairement aux Romains, les Germains préfèrent vivre en tribus plutôt que dans les villes. Ils continuent à troquer des biens plutôt que de participer au système monétaire romain, préservant ainsi leurs coutumes ancestrales et leur mode de vie nomade.

Vers l’an 410 : Les Wisigoths s’emparent de Rome

Sous la direction de leur roi Alaric, les Wisigoths lancent une attaque contre Rome, la pillant et la ravageant. Cette incursion marque le début d’une période tumultueuse pour le pouvoir impérial romain en Occident, réduit à une ombre de sa grandeur passée. Des empereurs marionnettes et des usurpateurs se succèdent, tandis que l’autorité impériale décline. Ils sont largement éclipsés par les grands chefs germaniques, tels que le Wisigoth Théodoric Ier et le Vandale Genséric, dont la puissance et l’influence dépassent de loin celles des prétendants impériaux. Aetius est finalement le dernier sénateur romain, témoignant de la fin d’une époque et du début d’une nouvelle ère dominée par les peuples germaniques.

Vers l’an 452 : L’Italie est prise d’assaut par Attila le Huns

Attila le Hun assiège la ville commerçante d’Aquilée pendant plusieurs mois avant de la conquérir, puis il ravage les villes de Milan, Padoue, Pavie et Ravenne. Son ambition de s’emparer de Rome est contrariée, mais après des négociations avec l’évêque Léon le Grand, il finit par quitter l’Italie en échange d’un important tribut. Cette période marque une série de raids destructeurs qui ont secoué l’empire romain et ont mis en évidence la menace que représentaient les Huns pour la stabilité de la région.

Vers l’an 455 : Destruction de Rome

les Vandales, dirigés par leur roi Genséric, envahissent la ville de Rome. Cette invasion est l’un des événements majeurs de la période de déclin de l’Empire romain d’Occident. Les Vandales, un peuple germanique originaire d’Europe centrale, ont déjà établi leur royaume en Afrique du Nord, après avoir traversé la mer Méditerranée depuis la région du Rhin.

L’attaque des Vandales sur Rome est particulièrement destructrice. Ils pillent la ville pendant plusieurs jours, emportant avec eux un immense butin, y compris des œuvres d’art, des objets précieux et tout ce qu’ils peuvent trouver de valeur. Les Vandales s’en prennent également aux monuments et aux bâtiments historiques de la ville, causant des dommages irréparables à de nombreux sites emblématiques.

L’invasion des Vandales à Rome est un symbole frappant du déclin de l’Empire romain. Elle reflète les troubles internes et externes auxquels l’empire était confronté à cette époque, notamment les invasions barbares, les luttes de pouvoir internes et les difficultés économiques. Bien que Rome ait été à plusieurs reprises attaquée et pillée au cours de son histoire, l’invasion des Vandales en 455 est particulièrement marquante en raison de l’ampleur des destructions qu’elle a provoquées.

De 456 à 472 : Le Germain suève Ricimer succède au romain Aetius

Ricimer, un général germanique d’origine wisigothe, a exercé une influence considérable sur l’Empire romain d’Occident au cours de la seconde moitié du Ve siècle. En effet, il était souvent le véritable décideur derrière le trône impérial, nommant ou destituant les empereurs selon ses propres intérêts et ceux de son peuple.

Ricimer est devenu célèbre pour sa capacité à manipuler la politique impériale à son avantage. En tant que chef militaire puissant et respecté, il a exercé une influence considérable sur les empereurs romains. Il a parfois installé des marionnettes impériales qu’il pouvait contrôler facilement, tandis que d’autres fois, il a directement pris le pouvoir lui-même, bien qu’il n’ait jamais revendiqué le titre d’empereur.

Son rôle dans la nomination et la destitution des empereurs a été crucial pendant cette période de troubles politiques et militaires. Il cherchait généralement à placer des dirigeants qui lui étaient favorables ou qui étaient prêts à coopérer avec lui. Cela lui permettait de maintenir sa propre influence et celle de son peuple dans les affaires de l’Empire romain.

La montée en puissance de Ricimer et son influence sur l’Empire romain illustrent les profonds défis auxquels l’empire était confronté à cette époque. Les luttes de pouvoir entre les généraux militaires et les faiblesses internes de l’empire ont contribué à son déclin inexorable, qui a finalement conduit à sa chute.

Vers l’an 476 : Chute de Rome, effondrement de l’Empire romain d’Occident

Au fur et à mesure que des guerres civiles ensanglantent l’Empire romain d’Occident, sa puissance décline de manière irrémédiable. Les provinces impériales sont ravagées par les invasions des peuples germaniques, qui s’y installent en tant que nouveaux maîtres et fondent leurs propres royaumes. Parmi ces tribus conquérantes, les Wisigoths, sous la direction de leur chef Odoacre, jouent un rôle prépondérant dans le destin de l’Italie.

Odoacre, chef wisigoth, s’érige en souverain de l’Italie, proclamant ainsi la fin de l’Empire romain d’Occident. Cette déclaration marque un tournant majeur dans l’histoire de Rome, symbolisant la chute de l’empire qui avait dominé pendant des siècles une grande partie de l’Europe occidentale. La dissolution de l’empire occidental ouvre la voie à une ère de fragmentation politique et de troubles, marquant ainsi la transition vers le Moyen Âge en Europe occidentale.

L’Empire romain d’Orient résistera encore 1000 ans 

L’Empire byzantin tire son nom de sa capitale, Constantinople, qui était autrefois connue sous le nom de Byzance. Cette période est souvent marquée par des débats historiques quant à la nature de son évolution : certains voient un déclin continu sur plusieurs siècles, tandis que d’autres interprètent cette période comme une transition de la culture antique vers une nouvelle identité européenne.

À cette époque, l’administration romaine montre des signes de faiblesse et une certaine réticence à poursuivre les conquêtes territoriales. Certains historiens interprètent cela comme un déclin progressif de l’autorité romaine, alors que d’autres y voient une transition vers de nouveaux modèles politiques et culturels.

Quelle que soit l’interprétation, l’émergence de l’Empire byzantin marque une période de transformation importante dans l’histoire européenne, caractérisée par des changements politiques, sociaux et culturels significatifs.

De 493 à 555 : Royaume des Ostrogoths en Italie

À cette époque, les peuples germaniques prennent le contrôle de l’Occident, marquant ainsi la fin de l’unité du monde romain. Les invasions germaniques ont affaibli progressivement l’autorité romaine dans la région, conduisant à une fragmentation politique et territoriale.

Les tribus germaniques, telles que les Wisigoths, les Vandales et les Francs, s’installent dans les provinces occidentales de l’Empire romain, établissant de nouveaux royaumes et assimilant progressivement la population locale. Ces conquêtes ont eu pour effet de diviser les territoires auparavant contrôlés par Rome en de multiples entités politiques et culturelles.

Cette période marque un tournant majeur dans l’histoire de l’Occident, où les structures politiques et sociales établies par l’Empire romain commencent à s’effondrer, laissant place à de nouveaux ordres politiques et sociaux dirigés par les peuples germaniques.

https://www.science-technologie.com/

Dossiers S&T

COMPRENDRE L’APPARITION DES PREMIÈRES TRIBUS SUR TERRE

/// Les premières tribus sont apparues il y a des milliers d'années, à une époque où les humains...

L’HISTOIRE DE NOTRE MONDE – Antiquité – JAPON

/// La période ancienne du Japon, s'étendant de la préhistoire au 8 ème siècle, a vu l'émergence...

L’HISTOIRE DE NOTRE MONDE – Antiquité – INDE

/// L'Inde, depuis ses débuts dans l'Antiquité, a été le berceau d'une histoire complexe et...

L’HISTOIRE DE NOTRE MONDE – Antiquité – CHINE

/// SURVOL SUR L'ÉPOPÉE MILLÉNAIRE DE LA CHINE - L'histoire de la Chine est une saga millénaire...

L’HISTOIRE DE NOTRE MONDE – AMÉRIQUE précolombienne

/// L'Amérique ancienne fait référence à la période de l'histoire des Amériques avant l'arrivée de...

L’HISTOIRE DE NOTRE MONDE – Antiquité – AFRIQUE

/// L'Afrique ancienne représente une période fascinante de l'histoire du continent, offrant un...

L’HISTOIRE DE NOTRE MONDE – Antiquité – EUROPE

/// Les premiers Européens étaient des chasseurs-cueilleurs nomades qui sont apparus il y a environ...

L’HISTOIRE DE NOTRE MONDE – LA ROME ANTIQUE

/// L'histoire de Rome et des Romains s'étend sur près de trois millénaires. Selon la légende, la...

L’HISTOIRE DE NOTRE MONDE – Antiquité – LA GRÈCE

/// La civilisation grecque antique succède à la civilisation mycénienne, prenant fin vers -1200...

Derniers Articles

🔍

ALLONS-NOUS CHOISIR L’ÉLECTRIQUE, L’HYDROGÈNE OU D’AUTRES ÉNERGIES POUR DÉPLACER NOS VOITURES ?

/// Dans le futur, les véhicules pourraient être alimentés par une variété de sources d'énergie respectueuses de l'environnement. Parmi celles-ci figurent l'électricité, l'hydrogène, les...

Émirats VS Chine – Les fabricants de pluie

/// L'ensemencement des nuages consiste à disperser des particules comme l'iodure d'argent dans les nuages pour stimuler la formation de précipitations. Pratiqué depuis les années 1940, notamment...

COMPRENDRE L’APPARITION DES PREMIÈRES TRIBUS EN ARCTIQUE

/// Les peuples autochtones de l'Arctique sont les descendants de migrations anciennes depuis l'Asie, remontant à plusieurs millénaires. Leur diversité culturelle s'est développée au fil du temps dans...

COMPRENDRE L’APPARITION DES PREMIÈRES TRIBUS EN RUSSIE

/// Les origines des tribus russes remontent à l'établissement des Slaves dans la région forestière de Russie aux VIIe et VIIIe siècles. Leur migration a été rapide, favorisée par des rencontres avec...

COMPRENDRE L’APPARITION DES PREMIÈRES TRIBUS SUR TERRE

/// Les premières tribus sont apparues il y a des milliers d'années, à une époque où les humains vivaient de la chasse, de la cueillette et de la pêche, organisées autour de liens familiaux et de...

COMPRENDRE L’APPARITION DES PREMIÈRES TRIBUS EN EUROPE

/// Les racines des tribus européennes plongent dans un passé lointain, comme en témoignent les récentes découvertes génétiques. Ces recherches suggèrent que les premiers habitants de l'Europe étaient...

COMPRENDRE L’APPARITION DES PREMIÈRES TRIBUS EN OCÉANIE

/// Le peuplement préhistorique de l'Océanie s'est fait à travers deux grands mouvements d'expansion, le premier il y a 50 à 70 000 ans, amenant les premiers habitants en Australie et en...

COMPRENDRE L’APPARITION DES PREMIÈRES TRIBUS EN AFRIQUE

/// L'Afrique, berceau de l'humanité, porte les empreintes d'une présence humaine remontant à plus de 40 000 ans. Au fil du temps, les populations ont tissé une toile complexe de diversité tribale et...

COMPRENDRE L’APPARITION DES PREMIÈRES TRIBUS AUX AMÉRIQUES

/// Les racines des tribus amérindiennes plongent dans les méandres de l'histoire, avec des preuves archéologiques récentes suggérant des migrations humaines vers les Amériques il y a plus de 40 000...

COMPRENDRE L’APPARITION DES PREMIÈRES TRIBUS EN SIBÉRIE

/// Les origines des tribus en Sibérie remontent à une période ancienne, où l'élément unificateur principal était le nom et le héritage des traditions partagées. Les liens familiaux, constituant le...

COMPRENDRE L’APPARITION DES PREMIÈRES TRIBUS EN ASIE

/// Au Moyen-Orient, les tribus offraient une image confuse où guerres et révoltes se succédaient. Leurs origines étaient aussi variées que le milieu dans lequel elles vivaient. Un facteur favorisa le...

COMPRENDRE L’APPARITION DES PREMIÈRES TRIBUS AU MOYEN ORIENT

/// Les origines des tribus au Moyen-Orient remontent à une époque reculée, où le facteur essentiel d'unité était le nom et le patrimoine de traditions communes. Les liens de parenté, noyau tribal...

Tous les articles

COMPRENDRE L’APPARITION DES PREMIÈRES TRIBUS AU MOYEN ORIENT

/// Les origines des tribus au Moyen-Orient remontent à une époque reculée, où le facteur essentiel...

Visualisation en temps réel de la pêche dans le monde

/// Le traçage par satellite des bateaux de pêche est une technologie qui utilise des satellites en...

L’HISTOIRE DE NOTRE MONDE – Antiquité – JAPON

/// La période ancienne du Japon, s'étendant de la préhistoire au 8 ème siècle, a vu l'émergence...

L’HISTOIRE DE NOTRE MONDE – Antiquité – INDE

/// L'Inde, depuis ses débuts dans l'Antiquité, a été le berceau d'une histoire complexe et...

L’HISTOIRE DE NOTRE MONDE – Antiquité – CHINE

/// SURVOL SUR L'ÉPOPÉE MILLÉNAIRE DE LA CHINE - L'histoire de la Chine est une saga millénaire...

L’HISTOIRE DE NOTRE MONDE – AMÉRIQUE précolombienne

/// L'Amérique ancienne fait référence à la période de l'histoire des Amériques avant l'arrivée de...

L’HISTOIRE DE NOTRE MONDE – Antiquité – AFRIQUE

/// L'Afrique ancienne représente une période fascinante de l'histoire du continent, offrant un...

L’HISTOIRE DE NOTRE MONDE – Antiquité – EUROPE

/// Les premiers Européens étaient des chasseurs-cueilleurs nomades qui sont apparus il y a environ...

L’HISTOIRE DE NOTRE MONDE – LA ROME ANTIQUE

/// L'histoire de Rome et des Romains s'étend sur près de trois millénaires. Selon la légende, la...

L’HISTOIRE DE NOTRE MONDE – Antiquité – LA GRÈCE

/// La civilisation grecque antique succède à la civilisation mycénienne, prenant fin vers -1200...

L’HISTOIRE DE NOTRE MONDE – Antiquité – L’EGYPTE

/// L'histoire de l'Égypte débute avec la Période Prédynastique, marquée par l'émergence des...

L’HISTOIRE DE NOTRE MONDE – Antiquité – Le Moyen ORIENT

/// La Mésopotamie, un territoire au nom évocateur signifiant littéralement "Terre entre deux...

L’HISTOIRE DE NOTRE MONDE – La prehistoire

/// La préhistoire commence avec l'émergence des premiers organismes vivants, suivie de...

Le phénomène de pression osmotique

/// La pression osmotique se manifeste lors de la séparation par une membrane semi-perméable de...

Langues diverses et variées

/// Depuis qu'elle a évolué pour la première fois il y a 350 millions d'années, la langue a pris...

L’europe dans l’espace : coopération ou rivalité ?

/// LA RÉUNION DE NOVEMBRE 2023 À SÉVILLE A ÉTÉ CRUCIALE POUR L'AVENIR DU SECTEUR SPATIAL...

Les facteurs de l’attachement

/// L'EMPATHIE NOUS LIE PAR LA CAPACITÉ À NOUS METTRE À LA PLACE DES AUTRES, À RESSENTIR CE QU'ILS...

Citation de Cédric LENEUTRE

“AVOIR DE L'EMPATHIE C'EST COMME AVOIR DE LA CHANCE, TOUT LE MONDE N'EN À PAS ! " Citation de Cédric...

Chasseurs de trésors

/// La première étude géologique nationale aux États-Unis depuis une génération pourrait révéler...

Numérisation en 3D de la vie marine la plus délicate, grâce à un robot sous-marin.

/// Une caméra spécialisée équipée d'un laser, montée sur un véhicule sous-marin télécommandé...

Energie sombre et matière noire

/// Le télescope spatial européen EUCLID se lance à la découverte de la nature de l'énergie...

Des graines nomades

/// Avant l'arrivée des Européens en Australie, il y a des millénaires, nos ancêtres ont contribué...

Réparer nos dommages corporels

/// Nos cellules polyploïdes, qui possèdent des copies supplémentaires de leur génome, peuvent...

Leurs rêves partent en fumée

/// Le cerveau des enfants est en développement ! Si de nombreux pays assouplissent les lois sur...

Un réseau électrique hors service

/// Des opérateurs surveillent un réseau de 100 000 kilomètres de lignes électriques depuis une...

Les projets en Antarctique s’effondrent

/// Les programmes de recherches scientifiques en Antarctique traversent une période difficile...

VERDICT DIFFICILE : Une partie de la communauté scientifique est sous pression

/// Au cours des dernières décennies, les fluctuations météorologiques extrêmes causées par le...

NOUVELLE ÉNERGIE : Les ondes sonores

/// Le prototype de capteur qui utilise des ondes sonores pour générer des signaux électriques...

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Recevez les derniers articles S&T

Inscrivez-vous à la Newsletter S & T

Restez informé en permanence sur les sujets de votre choix !