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L’HISTOIRE DE NOTRE MONDE – AMÉRIQUE précolombienne

/// L'Amérique ancienne fait référence à la période de l'histoire des Amériques avant l'arrivée de Christophe Colomb en 1492. Cette période s'étend approximativement de 2000 av. J.-C. Elle est caractérisée par une grande diversité de cultures, de civilisations et de sociétés qui ont prospéré sur les continents américains pendant des millénaires. L'Amérique précolombienne abritait plusieurs civilisations avancées, notamment les Mayas, les Aztèques, les Incas, les Olmèques, les Teotihuacanos et bien d'autres. Ces civilisations ont laissé derrière elles des réalisations impressionnantes dans les domaines de l'architecture, de l'art, de l'ingénierie, de l'agriculture et des sciences ///

Arrivées en Amérique du nord

Bien avant la fin de la dernière période glaciaire, des groupes de chasseurs-cueilleurs ont traversé le détroit de Béring depuis l’Asie vers l’Amérique, suivant des corridors terrestres qui étaient alors découverts en raison de la baisse du niveau de la mer. Ces premiers habitants ont progressivement peuplé toute l’Amérique, donnant naissance à de nombreuses cultures autochtones diverses.

Entre l’an -30 000 et l’an -15 000 : Premières migrations humaines en Amérique

///  Premièrs habitants d’amerique, une famille de Chukchi campe près du détroit de Béring   ///

Des chercheurs estiment que Chronologiquement, les premières migrations humaines en Amérique se sont produites il y a environ 20 000 à 30 000 ans. Cependant, et malgré certaines preuves, il n’existe pas de consensus absolu sur cette chronologie, et de nouvelles découvertes archéologiques vont certainement repousser cette date encore plus loin.

Il est largement admis que les premiers habitants de l’Amérique sont arrivés depuis l’Asie par des voies migratoires traversant le détroit de Béring, qui était alors exposé en raison de la baisse du niveau de la mer pendant les périodes glaciaires. Cette route terrestre, connue sous le nom de pont terrestre de Béringie, aurait facilité la migration des populations humaines vers le continent américain. En plus du détroit de Béring*, il existe également des théories selon lesquelles des populations humaines auraient pu atteindre l’Amérique en suivant des routes côtières le long de la côte pacifique, en utilisant des embarcations pour se déplacer le long des littoraux.

Vue satellite du détroit de Béring

Période de glaciation du détroit de Béring

Les premiers migrants en Amérique ont donné naissance à une grande diversité de groupes et de cultures autochtones, chacun adapté à son environnement spécifique et développant des modes de vie uniques. Des études génétiques et anthropologiques montrent que les populations autochtones américaines présentent une diversité génétique significative, ce qui témoigne des multiples vagues de migration et des interactions entre les groupes au fil du temps.

Les premiers peuples d’Amérique ont dû s’adapter à une grande variété d’environnements, allant des forêts tropicales aux régions arides et montagneuses. Leur capacité à s’adapter à ces différents habitats a conduit au développement de cultures variées et souvent complexes.

Des preuves archéologiques existent sur les premières migrations humaines en Amérique comprennent des outils en pierre taillée, des restes humains, des artefacts culturels et des sites archéologiques tels que des abris sous roche, des sites de campement et des sites cérémoniels. Des découvertes récentes, telles que le site de Monte Verde au Chili. Ainsi, ces fouilles à Monte Verde ont révélé des preuves de présence humaine remontant à environ 14 500 ans, ce qui en fait l’un des plus anciens sites archéologiques des Amériques. Les découvertes comprennent des structures d’habitation en bois et en cuir, des outils en pierre et en os, ainsi que des restes d’animaux et de plantes utilisés à des fins alimentaires. 

D’autres fouilles ont eu lieu à proximité de Meadowcroft en Pennsylvanie, et elles ont révélé des preuves de présence humaine datant d’environ 16 000 à 19 000 ans, ce qui en fait l’un des sites archéologiques les plus anciens d’Amérique du Nord. Ces découvertes comprennent des outils en pierre, des restes d’animaux, des objets d’artefacts et des couches de sol montrant des preuves d’occupation humaine continue sur de longues périodes. Ces découvertes ont apporté des preuves archéologiques importantes qui ont contribué à éclairer les débats sur les premières migrations humaines en Amérique, remettant en question les modèles traditionnels et enrichissant notre compréhension de l’histoire ancienne du continent.

Vers l’an -10000 : Les chasseurs des plaines

Période post-glaciaire - Scène de chasseurs des plaines du nord de l'Europe - Les dernière Pistes des Mammouths

///  Période post-glaciaire – Scène de chasseurs des plaines du nord de l’Europe – Les dernière Pistes des Mammouths ///

La disparition des glaces d’Amérique du Nord a entraîné des changements significatifs dans la faune et la façon de vivre des premiers peuples autochtones, mettant en lumière leur capacité à s’adapter aux défis environnementaux et à évoluer avec leur environnement.

Les derniers grands prédateurs de la période Glacière

À la fin de la dernière période glaciaire, il y a environ 11 000 ans, de nombreux grands mammifères, dont le mammouth, ont disparu dans ce qui est connu comme une extinction de masse. Cette disparition massive est attribuée à plusieurs facteurs. Les mammouths, bien adaptés aux environnements froids, ont eu du mal à s’adapter aux changements climatiques rapides et à la disparition progressive des habitats glacés. De plus, il est probable qu’ils aient été soumis à une pression de chasse excessive, tant de la part des premiers humains que des grands prédateurs des plaines tels que le tigre à dents de sabre, l’ours blanc, le loup, le puma, etc. En revanche, les bisons ont réussi à s’adapter à ces nouveaux environnements ouverts résultant de la fonte des glaciers. Ils ont prospéré dans les plaines découvertes, bénéficiant de leur capacité à se déplacer sur de vastes étendues pour trouver de la nourriture.

De plus, les premiers habitants de l’Amérique du Nord, notamment les premiers chasseurs-cueilleurs, se sont adaptés à ces changements environnementaux en ajustant leurs modes de subsistance. Ils ont chassé une variété d’animaux, des grands mammifères comme le bison aux animaux plus petits, et ont également cueilli des plantes sauvages pour compléter leur alimentation. Cette adaptation a été cruciale pour leur survie dans un environnement en évolution rapide.

Entre l’an -8000 et -1000 : Les tribus se dispersent et développent de nouveaux modes de vie 

Les hommes sont nomades et s’aventurent à travers les montagnes, les plaines, les forêts, les déserts et les terres glacées d’Amérique du Nord ou ils commencent à s’installer. Chaque région engendre un mode de vie différent. Dans les déserts du Sud-Ouest, les Indiens d’Amérique pratiquent la chasse et la cueillette de noix, graines et fruits sauvages. Par la suite, certaines tribus apprennent à cultiver le maïs, les haricots et les courges. Les premiers chasseurs se déguisent en loup et projettent des lances sur les bisons ou les poussent vers des falaises pour qu’ils se jettent dans le vide.

En l’an -2000 : Début de l’Amérique précolombienne

/// Chemamull statues en bois, anthropomorphe, au Musée d'art précolombien - Santiago, Chili

Certaines civilisations comme les Mayas, ont développé des systèmes d’écriture complexes. Les glyphes mayas et les codex aztèques sont des exemples de documents écrits qui ont permis aux anciennes sociétés de conserver des informations sur leur histoire, leur religion, leur astronomie et d’autres aspects de leur culture.

Les croyances religieuses et les rituels jouent un rôle central dans la vie des sociétés de l’Amérique ancienne. Les Mayas, par exemple, croyaient en un panthéon de dieux et pratiquaient des rituels religieux pour honorer ces divinités et assurer le succès des activités agricoles, ainsi que des sacrifices humains. Les Aztèques vénéraient des divinités telles que Huitzilopochtli et Quetzalcoatl et pratiquaient également des sacrifices humains pour apaiser les dieux. Des rituels de fécondité étaient également courants, mettant en scène des pratiques symboliques liées à la fertilité des sols et des récoltes.

Les civilisations de l’Amérique ancienne ont développé des techniques agricoles avancées telles que la culture en terrasses, l’irrigation et la sélection de plantes. Les cultures de maïs, de haricots, de pommes de terre, de cacao et d’autres plantes étaient essentielles à leur subsistance. En plus de l’agriculture, les peuples de l’Amérique néolithique ont commencé à domestiquer des animaux tels que les lamas et les alpagas dans les Andes, les dindes au Mexique et les chiens dans différentes régions du continent. Cette domestication a non seulement fourni une source de nourriture, mais aussi des ressources telles que la laine et la traction animale. 

Artisanat et technologie : Les sociétés néolithiques de l’Amérique ont développé des techniques artisanales avancées, notamment la poterie, le tissage, les techniques métallurgiques (dans certaines régions) telles que la fabrication d’objets en or, en argent, en bronze et en cuivre. et la construction de structures architecturales complexes. Ces avancées ont permis un meilleur stockage des récoltes, une production textile plus efficace et la construction de bâtiments communautaires et religieux.

Connaissance avancée de l’astronomie. Ils ont construit des observatoires et ont développé des calendriers précis basés sur les mouvements du soleil, de la lune et des étoiles. Ces calendriers étaient utilisés à des fins religieuses, agricoles et cérémonielles. L’astronomie jouait également un rôle important dans la religion et la vie quotidienne des anciennes civilisations américaines. Les Mayas, par exemple, ont développé un calendrier complexe basé sur l’observation des mouvements célestes.

Malgré leur grandeur et leur sophistication, de nombreuses civilisations de l’Amérique ancienne ont connu un déclin et une disparition mystérieuse. Les raisons de ces effondrements varient selon les régions, mais peuvent inclure des facteurs tels que les changements climatiques, les guerres, les maladies, les invasions étrangères et la dégradation de l’environnement.

Influence sur le monde moderne, grâce à l’héritage des civilisations de l’Amérique ancienne est encore visible dans de nombreux aspects de la vie moderne dans les Amériques. Des langues indigènes aux techniques agricoles traditionnelles, en passant par la cuisine et l’art, l’influence des anciennes cultures continue de façonner les cultures contemporaines de la région.

Avec l’émergence de sociétés agricoles, les structures sociales sont devenues plus complexes. Des formes d’Organisation sociale et de gouvernance centralisée ont émergé, avec des chefs ou des dirigeants politiques supervisant les activités économiques et religieuses de la communauté. Les premiers systèmes de hiérarchie sociale ont également commencé à se former, avec une division du travail plus spécialisée.

Entre l’an -2000 et l’an 900 : L’Amérique précolombienne

  • Civilisations Mésoaméricaines

Les Olmèques : Considérés comme la première grande civilisation de la Mésoamérique, les Olmèques ont prospéré dans la région du golfe du Mexique autour de -1200 ans. Ils sont connus pour leurs impressionnantes sculptures monumentales en pierre et pour avoir posé les bases de la civilisation mésoaméricaine.

Les Mayas : L’une des civilisations les plus avancées de l’Amérique ancienne, les Mayas ont dominé une grande partie de l’actuel Mexique, du Guatemala, du Honduras, du Belize et du Salvador, elle s’entend sur une période allant de l’an -2000 à l’an 900. Ils étaient célèbres pour leurs réalisations dans les domaines de l’écriture, de l’astronomie, de l’architecture et des mathématiques.

Les Aztèques : Originaires du nord du Mexique, les Aztèques ont fondé leur capitale Tenochtitlan (aujourd’hui Mexico) au 14e siècle. Ils ont créé un empire puissant dans la vallée de Mexico et étaient connus pour leur religion complexe, leurs pratiques sacrificielles et leur système d’irrigation sophistiqué.

  • Civilisations Andines

Les Chavín : Les Chavíns étaient une ancienne civilisation pré-incaïque qui a prospéré dans les Andes du Pérou entre 900 av. J.-C. et 200 av. J.-C. Ils sont célèbres pour leur centre cérémoniel de Chavín de Huántar, un complexe religieux monumental.

Les Nazcas : Les Nazcas ont occupé la côte sud du Pérou entre 100 av. J.-C. et 800 apr. J.-C. Ils sont célèbres pour leurs géoglyphes spectaculaires, notamment les célèbres lignes de Nazca, qui sont de vastes dessins tracés dans le désert.

Les Incas : La civilisation inca, qui a prospéré dans la région des Andes au Pérou moderne entre le 15e et le 16e siècle, est connue pour son vaste empire, son système routier complexe, ses techniques agricoles sophistiquées et son architecture impressionnante, notamment la célèbre cité de Machu Picchu.

Entre l’an -2500 et l’an  -1500 : Civilisation de Norte Chico

/// Le site de Caral est inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO, il représente la plus ancienne agglomération urbaine des Amériques. Niché au cœur de la vallée de Supe, à une distance d’environ 200 km au nord de Lima, au Pérou. ///

  1. La civilisation de Norte Chico, située dans la région côtière du Pérou, est l’une des premières civilisations connues des Amériques. Elle est caractérisée par ses complexes architecturaux monumentaux, tels que les pyramides et les plateformes en terrasses, ainsi que par son système complexe de canalisations et d’irrigation.
  2. Période et localisation : La civilisation de Norte Chico a prospéré sur la côte centrale du Pérou, le long des vallées des rivières Fortaleza, Pativilca, Supe et Huaura, entre environ 3500 et 1800 avant J.-C. Elle est contemporaine des premières civilisations mésopotamiennes, égyptiennes et indiennes, ce qui en fait l’une des plus anciennes civilisations du monde.
  3. Organisation sociale et politique : Norte Chico était composé de plusieurs grands centres urbains, dont Caral, qui est considéré comme la plus ancienne cité d’Amérique. Ces centres étaient caractérisés par des pyramides monumentales, des places et des terrasses. L’organisation politique de la civilisation reste un sujet de débat parmi les archéologues, mais il semble qu’elle n’ait pas eu de système de gouvernement centralisé. Au lieu de cela, elle aurait été constituée de plusieurs cités-états autonomes.
  4. Avancées en architecture : Les bâtiments de Norte Chico étaient construits en utilisant des techniques de construction avancées pour l’époque, notamment des murs de pierre soigneusement taillés et des terrasses en gradins. Les centres urbains étaient dotés de structures monumentales, telles que des pyramides tronquées et des plates-formes cérémonielles, qui témoignent de la complexité de la société et de l’importance des activités religieuses et cérémonielles.
  5. Économie et agriculture : La civilisation de Norte Chico dépendait principalement de l’agriculture pour son économie. Les habitants cultivaient des cultures telles que le maïs, les haricots, les pommes de terre, les courges et le coton, et pratiquaient également la pêche dans les eaux côtières. Ils ont développé des techniques d’irrigation sophistiquées pour maximiser la productivité de leurs terres agricoles dans un environnement aride et semi-aride.
  6. Système d’écriture et d’enregistrement : Contrairement à d’autres civilisations de la même époque, il n’y a pas de preuve d’un système d’écriture formel chez les peuples de Norte Chico. Cependant, ils ont laissé des enregistrements sous forme de quipus (cordes nouées) qui pourraient avoir été utilisés pour le stockage et la communication de données.

Vers l’an -2000 : Les habitants de l’Arctique

Les premiers habitants de l’Arctique se sont installés dans le Grand Nord et ont adapté leur mode de vie aux conditions extrêmes des étendues glacées de l’Arctique. Leur subsistance dépendait principalement de la pêche et de la chasse, notamment du phoque et du morse, qui fournissent une source vitale de nourriture, de peaux pour les vêtements et de matériaux pour la construction.

Pendant les mois d’hiver rigoureux, ces communautés construisaient des abris temporaires connus sous le nom d’igloos. Ces structures étaient généralement fabriquées en blocs de neige compactée, soigneusement disposés pour former une structure solide et isolée. Les igloos étaient conçus pour fournir une protection contre les vents glacés et les températures extrêmes de l’Arctique, offrant ainsi un abri vital pendant les mois les plus froids de l’année.

Entre l’an -1000 et -300 : Civilisation Adena 

Les Adena étaient une culture précolombienne qui habitait les zones boisées le long de la rivière Ohio, dans ce qui est maintenant la région des États-Unis du Midwest. Leur mode de subsistance était diversifié, combinant la chasse, la pêche, la cueillette et l’agriculture. Les principales activités de subsistance comprenaient la chasse au cerf pour la viande et les peaux, la pêche dans les rivières et les cours d’eau locaux, la cueillette de baies sauvages et la culture de plantes domestiques telles que les haricots, les calebasses et les tournesols. Cette combinaison d’activités leur permettait de maintenir une alimentation variée et de subvenir à leurs besoins dans leur environnement forestier.

Entre l’an -300 et l’an 550 : Civilisation Hopewell 

Les Hopewell étaient une culture précolombienne qui s’est épanouie dans la région des Grands Lacs jusqu’au golfe du Mexique, marquant une période connue sous le nom de Période du Middle Woodland (200 av. J.-C. – 500 apr. J.-C.). Leur culture est célèbre pour les nombreux tumulus qu’ils ont construits, à la fois pyramidaux et de forme animale, qui servaient probablement de sépultures et de sites cérémoniels.

Les Hopewell étaient des commerçants actifs qui échangeaient des biens avec d’autres tribus sur une vaste étendue géographique. Ils ont été connus pour importer des matériaux tels que des coquillages, du cuivre et des dents d’alligator, qu’ils utilisaient pour fabriquer des colliers et des ornements. Ces échanges commerciaux ont favorisé le développement de réseaux d’échange complexes et ont contribué à la diffusion de biens et d’idées à travers la région.

Entre l’an 1 à l’an 500 : Premiers Basket Makers 

Connus sous le nom de Basket Makers, ces groupes de chasseurs-cueilleurs vivaient dans la région du sud-ouest des États-Unis, notamment dans les régions actuelles de l’Arizona, du Nouveau-Mexique, de l’Utah et du Colorado. Ces artisans étaient habiles dans la fabrication de paniers en utilisant une variété de matériaux locaux, tels que des brindilles, des fibres végétales et des roseaux, pour créer des récipients utilitaires et décoratifs. Leurs compétences en vannerie étaient essentielles pour la collecte, le stockage et le transport de nourriture, ainsi que pour d’autres besoins domestiques. Ils ont posé les bases de la tradition artisanale de la vannerie dans la région, qui s’est perpétuée et développée au fil des siècles pour devenir une part importante de la culture matérielle des peuples autochtones de l’Amérique du Nord.

Entre l’an -2000 et 700 : Pérou ancien

Ancienne peinture murale - Pérou ancien

Vers l’an -2000 : Début de la culture au Pérou 

Le Pérou se trouve au nord-ouest de l’Amérique du sud. Les peuples du Pérou ancien sont des paysans sédentaires qui cultivent des tomates, du maïs, des poivrons, des piments, des courges et des pommes de terre. Ils élèvent des lamas pour leur chair, lait et laine, et comme animaux de bât.

De l’an -1200 à l’an -300 : Civilisation chavin 

Les Chavins fondent la première grande civilisation d’Amérique du Sud. Habiles tailleurs de pierre, ils bâtissent d’énormes temples remplis de sculptures et motifs gravés de leurs dieux-animaux grimaçants. Ils sont les premiers en Amérique à fabriquer des objets en or.

De l’an -500 à l’an 200 : Civilisation Paracas

Le peuple des paracas vivent au sud du Pérou et ce sont des tisserands et des brodeurs émérites. Ils enveloppent leurs morts dans de magnifiques étoffes brodées et les placent dans des paniers.

De l’an -200 à l’an 600 : Civilisation nazca 

Les Nazca ont tracé dans le désert de célèbres formes et silhouettes d’animaux géants. Les spécialistes pensent que ces dessins ont peut-être été réalisés pour convaincre les dieux d’envoyer la pluie sur les terres asséchées par le soleil. Les prêtres marchaient probablement le long du chemin tracé au sol pour invoquer les dieux.

Vers l’an 700 : Civilisation mochica 

Au Nord, les Mochica sont gouvernés par des prêtres-guerriers belliqueux. Ils soumettent les tribus voisines et sacrifient souvent les prisonniers de guerre à leurs dieux. Ils sont connus pour leurs figurines humaines en terre cuite.

Entre l’an -1200 à l’an -400 : Les Olmèques

Sculpture murales Olmèques

Les Olmèques, situés dans le golfe du Mexique, sont considérés comme la première grande civilisation de Mésoamérique. Ils ont construit des centres urbains impressionnants avec des pyramides en terrasse et ont été connus pour leurs sculptures monumentales en pierre, notamment les célèbres têtes colossales.

Entre l’an -1 200 et l’an 400 : Apogée de la civilisation olmèque

  1. Innovations culturelles et artistiques : Les Olmèques sont souvent considérés comme les pionniers de la civilisation mésoaméricaine en raison de leurs contributions significatives aux arts et à la culture. Ils ont développé un style artistique distinct caractérisé par des sculptures monumentales en pierre, notamment les célèbres têtes colossales, qui représentent des têtes humaines sculptées dans des blocs de basalte massifs. Les Olmèques ont également créé des bas-reliefs, des stèles, des sculptures en jade et d’autres œuvres d’art qui témoignent de leur maîtrise de la sculpture et de la taille de la pierre.
  2. Avancées en agriculture : Les Olmèques étaient des agriculteurs avancés qui cultivaient une grande variété de cultures alimentaires, notamment le maïs, les haricots, les courges, les patates douces et le coton. Ils ont mis au point des techniques d’irrigation sophistiquées pour maximiser la productivité de leurs terres agricoles, ce qui a contribué à soutenir une population croissante et à favoriser le développement de centres urbains.
  3. Système de gouvernement et organisation sociale : La structure politique de la civilisation olmèque reste largement méconnue, mais il est probable qu’ils étaient organisés en une forme de société hiérarchique dirigée par des chefs ou des dirigeants religieux. Ils ont probablement érigé des centres cérémoniels et des complexes architecturaux qui ont servi de lieux de culte et de gouvernance, bien que peu de traces de ces structures aient été retrouvées en raison de la dégradation du temps.
  4. Commerce et échanges culturels : Les Olmèques étaient actifs dans le commerce à longue distance, échangeant des biens tels que le jade, l’obsidienne, le basalte et d’autres matériaux avec d’autres cultures de la région. Leur influence culturelle s’est étendue au-delà de leur territoire d’origine, avec des artefacts olmèques retrouvés dans des sites archéologiques éloignés, témoignant de leurs interactions avec d’autres groupes ethniques.
  5. Héritage et influence : Bien que la civilisation olmèque ait connu un déclin vers 400 avant J.-C., son héritage a perduré dans la région mésoaméricaine et a influencé les cultures qui lui ont succédé, notamment les Zapotèques, les Toltèques et les Aztèques. Les Olmèques ont posé les fondations de la civilisation mésoaméricaine et ont laissé un héritage culturel durable qui a contribué à façonner le développement ultérieur des sociétés précolombiennes en Amérique centrale et en Amérique du Sud.

Vers l’an -1200 : Les Olmèques construisent San Lorenzo 

Les Olmèques ont entrepris la construction de San Lorenzo, un important site archéologique, où ils ont érigé des temples dédiés à leurs divinités. Ce lieu, connu sous le nom de San Lorenzo, devint un centre majeur de leur culture et de leur religion.

Vers l’an -900 : Destruction de San Lorenzo

Un nouveau lieu de culte voit le jour à La Venta. Des cérémonies religieuses ont lieu près de mosaïques dessinées au sol avec des pierres d’argiles de couleurs. Quand la mosaïque est terminée, elle est aussitôt enterrée, car elle est trop sacrée pour être regardée. Le jeu de la balle sacré fait partie des rites religieux des Olmèques. Les joueurs utilisent une balle en caoutchouc dur et portent des casques pour protéger leur tête. Certains sont peut-être sacrifiés à l’issue de la partie.

Sculptures de têtes énormes

Les Olmèques sont surtout connus pour les énormes têtes en pierre qu’ils ont sculptées. Certaines mesurent presque 3 m de haut. Les experts pensent qu’elles représentent peut-être les souverains olmèques.

Vers l’an -400 : Fin de la Civilisation olmèque

Les temples de La Venta sont abandonnés. La civilisation Olmèque disparaît, mais leur mode de vie influence nombre de cultures postérieures.

Entre l’an -300 et l’an 750 : Les Mayas

Entre l’an -200 et l’an 900 : Période classique de la civilisation maya

La période classique maya est caractérisée par l’apogée de la civilisation maya, avec la construction de grandes cités-États telles que Tikal, Palenque, Copán et Calakmul. Les Mayas ont développé un système d’écriture complexe, des avancées astronomiques et mathématiques, ainsi que des œuvres d’art et d’architecture impressionnantes.

  • Développement urbain et construction de cités-États : Durant la période classique, les Mayas ont érigé de nombreuses cités-États prospères dans toute la région du bassin des basses terres du Yucatán, ainsi que dans certaines parties du Guatemala, du Honduras et du Belize. Ces cités étaient caractérisées par des centres cérémoniels monumentaux comprenant des pyramides, des temples, des palais, des terrains de jeu de balle et des observatoires astronomiques.
  • Société hiérarchisée et système politique : La société maya était organisée de manière hiérarchisée, avec une classe dirigeante composée de rois et de nobles, ainsi qu’une classe inférieure de paysans et d’artisans. Chaque cité-État était généralement gouvernée par un roi divinisé, qui prétendait être en communication avec les dieux et dont le règne était souvent associé à des cérémonies rituelles complexes et à des sacrifices humains.
  • Avancées dans les arts et les sciences : La période classique a vu l’émergence d’une riche tradition artistique maya, caractérisée par des sculptures élaborées, des fresques murales, des bas-reliefs et des inscriptions glyphiques. Les Mayas ont également réalisé d’importantes avancées dans les domaines des mathématiques, de l’astronomie et du calendrier. Ils ont développé un système d’écriture sophistiqué basé sur des glyphes, qui a été utilisé pour enregistrer leur histoire, leurs rituels religieux et leurs connaissances scientifiques.
  • Commerce et échanges culturels : Les cités mayas étaient étroitement liées par des réseaux commerciaux et des échanges culturels, facilités par des routes commerciales terrestres et maritimes bien développées. Les Mayas commerçaient des produits tels que le jade, l’obsidienne, le cacao, le sel et le copal avec d’autres cultures mésoaméricaines, ainsi qu’avec des sociétés plus éloignées comme les Toltèques et les Teotihuacans.
  • Déclin de la période classique : Vers la fin de la période classique, de nombreuses cités mayas ont connu un déclin économique, politique et démographique, souvent attribué à des facteurs tels que la surpopulation, l’épuisement des ressources naturelles, les conflits internes et les changements climatiques. Ce déclin a entraîné l’effondrement de nombreuses cités-États et a marqué le début de la transition vers la période postclassique de la civilisation maya.

Vers l’an -300 : Les Mayas commencent à bâtir des cités en pierre spectaculaires

La forêt tropicale est humide en Amérique centrale. Les cités construites par les Mayas sont aménagées autour d’un complexe de places, de temples, de palais et de cours de jeu de balle (où les gens pratiquent le jeu de balle sacré). Les bâtiments sont couverts de motifs gravés de dieux et de rois mayas.

Entre l’an -100 et l’an 250 : Construction de la cité de Teotithuacán

La ville de Teotithuacán (Mexique actuel) fut la plus grande cité antique des Amériques. La Citadelle située au centre de la ville, abrite les splendides palais des souverains de la cité. La majeure partie de la population habite de grands appartements, suffisamment spacieux pour plusieurs familles.

Entre l’an 250 et l’an 900 : Apogée de la culture maya

Artisanat

Les artisans de Teotithuacán façonnent des pots et des figurines en argile. Ils fabriquent également des ornements en pierres polies et en coquillages, et des outils et des armes en obsidienne, une pierre dure et vitreuse.

Le commerce

Teotithuacán est une importante cité commerciale. Sur la place du marché, les marchands troquent poteries et outils en obsidienne contre des coquillages, encens parfumé et magnifiques plumes de queue d’un oiseau, le quetzal, qui servent à décorer les vêtements des gens riches.

Guerres, sang et sacrifices

Les Mayas ont de nombreux dieux qu’ils honorent par des offrandes de sang humain. C’est pourquoi il leur arrive de s’enfoncer une tige épineuse à travers la langue. Les rois des cités mayas combattent les uns contre les autres, pour le pouvoir et les richesses. Ils capturent des prisonniers qu’ils sacrifient à leurs dieux.

Écriture et chiffres

Les Mayas inventent un système d’écriture par pictogrammes (ou glyphes) et écrivent dans des livres en papier d’écorce. Les spécialistes commencent seulement à déchiffrer ces écrits. Les Mayas utilisent trois symboles pour les nombres. Ils inventent le zéro des centaines d’années avant que quiconque n’en ait eu l’idée.

Entre l’an 300 et l’an 900 : Apogée de la civilisation de Teotihuacan

Vue d'ensemble de la cité Teotihuacan

La civilisation de Teotihuacan, située dans la vallée de Mexico, a été l’une des plus grandes et influentes de Mésoamérique. La ville de Teotihuacan était un important centre religieux, commercial et culturel, avec une population estimée à plus de 100 000 habitants à son apogée.

  • Expansion urbaine et architecture impressionnante : À son apogée, qui s’est située entre environ 150 et 450 après J.-C., Teotihuacan était l’une des plus grandes cités du monde préindustriel, avec une population estimée entre 100 000 et 200 000 habitants. La ville était caractérisée par son urbanisme planifié, avec un système de rues rectilignes et des quartiers résidentiels bien organisés. Les bâtiments étaient construits en utilisant principalement des matériaux locaux tels que la pierre volcanique et l’argile. Les structures les plus emblématiques de Teotihuacan comprennent la pyramide du Soleil, la pyramide de la Lune, et l’Avenue des Morts, une grande artère qui traverse la cité et relie ses principaux monuments.
  • Commerce et influence régionale : En tant que centre urbain majeur, Teotihuacan était un carrefour commercial vital, avec des échanges de biens allant des matériaux de construction aux produits agricoles et artisanaux. L’influence de Teotihuacan s’étendait sur une grande partie de la Mésoamérique, avec des preuves de contacts commerciaux et culturels avec des régions aussi éloignées que la côte du golfe du Mexique, le sud du Mexique et même certaines zones de l’actuel Guatemala.
  • Culture et religion : La société de Teotihuacan était caractérisée par une organisation complexe, avec une élite dirigeante qui contrôlait les ressources et le commerce, ainsi qu’une population diversifiée composée de différents groupes ethniques et sociaux. La religion occupe une place centrale dans la vie de Teotihuacan, comme en témoignent les nombreux temples et structures religieuses de la ville. Les rituels et les cérémonies religieuses étaient probablement organisés pour honorer les dieux, assurer la fertilité des terres et garantir la prospérité de la cité.
  • Développement artistique et artisanat : Teotihuacan était également un centre artistique et artisanal important, avec des sculptures, des peintures murales et des objets artisanaux qui témoignent d’un haut niveau de sophistication artistique et technique. Les artisans de Teotihuacan produisaient une variété d’objets en céramique, en pierre et en obsidienne, qui étaient utilisés à la fois pour des fins utilitaires et rituelles.

Entre l’an 900 et l’an 1 200 : Déclin de Teotihuacan et expansion toltèque

Sculpture de la Civilisation Toltèque

Suite au déclin de Teotihuacan, les Toltèques ont émergé comme une force majeure dans la région centrale du Mexique, avec leur capitale à Tula. Ils ont influencé la culture et l’art de la région, mais leur empire a également connu un déclin au XIIe siècle.

  • Déclin de Teotihuacan : Teotihuacan est située dans la vallée de Mexico, a été l’une des plus grandes et des plus influentes cités de Mésoamérique pendant la période classique (entre 200 et 750 après J.-C.). Le déclin de Teotihuacan est survenu vers la fin du VIIe siècle et le début du VIIIe siècle, pour des raisons encore débattues par les historiens. Certaines théories suggèrent des facteurs internes tels que des conflits sociaux ou des problèmes de gestion, tandis que d’autres mettent en avant des causes externes comme des sécheresses prolongées ou des invasions étrangères. Le déclin de Teotihuacan a été accompagné de l’abandon progressif de la ville et de la désintégration de son influence politique et culturelle sur la région.
  • Expansion Toltèque : Les Toltèques étaient un groupe ethnique et une culture précolombienne qui a émergé dans la région centrale du Mexique vers la fin du Xe siècle après J.-C. L’expansion toltèque est souvent associée à la migration de ce peuple depuis le nord du Mexique vers le centre du pays, où ils ont fondé leur capitale, Tula. La civilisation toltèque est réputée pour son architecture complexe, ses pratiques religieuses élaborées et son art raffiné, notamment la sculpture et la céramique. Les Toltèques ont étendu leur influence sur une grande partie de la Mésoamérique centrale, établissant des alliances politiques et commerciales avec d’autres cités-États de la région. L’expansion toltèque a eu un impact significatif sur la culture mésoaméricaine, influençant les styles artistiques, les pratiques religieuses et les systèmes politiques des civilisations voisines.

Entre l’an 900 et l’an 1 200 : Période postclassique de la civilisation maya

Ruine de la civilisation mayas

La période postclassique maya a été marquée par l’effondrement de nombreuses cités-États mayas, probablement en raison de facteurs tels que la surpopulation, les guerres internes et la dégradation environnementale. Les Mayas ont continué à exister sous diverses formes après cette période, mais leur influence politique et culturelle a diminué.

  • Déclin des Grandes Cités Classiques : Durant la période postclassique, de nombreuses grandes cités mayas classiques ont commencé à décliner, abandonnées ou réduites à des centres de population moins importants. Des facteurs tels que la surpopulation, l’épuisement des ressources naturelles, les conflits internes et les changements climatiques ont contribué à ce déclin.
  • Émergence de Nouveaux Centres Politiques : Alors que certaines grandes cités classiques déclinaient, de nouveaux centres politiques émergeaient dans les basses terres du Yucatán, comme Mayapan, Chichén Itzá et Uxmal. Ces centres ont connu un certain degré de prospérité et d’influence politique, mais ils n’ont jamais atteint le niveau de complexité sociale et culturelle des cités classiques.
  • Influence Étrangère : Pendant la période postclassique, les Mayas ont été en contact avec d’autres cultures mésoaméricaines, notamment les Toltèques du centre du Mexique. Cette interaction a entraîné l’adoption de nouvelles influences culturelles et religieuses, ainsi que des changements dans l’architecture et l’art mayas.
  • Développement de la Péninsule du Yucatán : La période postclassique a été marquée par une expansion de la culture maya dans la péninsule du Yucatán. De nouvelles villes ont été fondées, et des innovations techniques telles que le système agricole de la milpa ont permis une utilisation efficace des terres agricoles.
  • Invasions Étrangères et Fin de la Période Postclassique : Vers la fin de la période postclassique, les cités mayas ont été confrontées à des invasions étrangères, notamment des incursions des Mexicas (Aztecs) et des Espagnols. Ces invasions ont contribué à la chute finale des grands centres mayas et ont marqué la transition vers l’époque coloniale.

Entre l’an 1 200 et l’an 1 500 : Apogée de l'empire inca

La Cité Inca de Cusco (Pérou)

L’empire inca, fondé par Manco Capac à Cuzco, s’est rapidement étendu pour devenir l’une des plus grandes civilisations de l’Amérique précolombienne. Les Incas ont construit un vaste réseau routier, un système d’irrigation sophistiqué et ont gouverné un empire qui s’étendait de l’Équateur au Chili.

  • Expansion territoriale : L’empire inca, également connu sous le nom de Tawantinsuyu, atteint son apogée territoriale au début du 16ᵉ siècle. À son apogée, il s’étendait sur une grande partie de la cordillère des Andes, couvrant les territoires des actuels Équateur, Pérou, Bolivie, Argentine, Chili et Colombie.
  • Organisation politique et sociale : L’empire inca était caractérisé par un système politique centralisé et une organisation sociale bien structurée. L’empereur inca, appelé Sapa Inca, était considéré comme un descendant du dieu soleil et détenait un pouvoir absolu. L’administration de l’empire était basée sur un réseau de gouverneurs locaux appelés “curacas”, qui administraient les provinces en fonction des lois et des politiques impériales.
  • Infrastructure et ingénierie : Les Incas étaient connus pour leur remarquable ingénierie et leurs réalisations architecturales. Ils ont construit un vaste réseau de routes appelé le “Qhapaq Ñan”, qui reliait les différentes parties de l’empire sur des milliers de kilomètres. Ils ont également construit d’impressionnantes structures en pierre, telles que la cité de Machu Picchu, qui servait de palais royal et de site religieux.
  • Agriculture et économie : Les Incas étaient des agriculteurs habiles et ont développé des techniques sophistiquées pour cultiver des cultures telles que le maïs, les pommes de terre, les haricots et les quinoa dans les conditions difficiles des Andes. Ils ont construit des terrasses agricoles en gradins pour maximiser les terres arables. L’économie inca reposait largement sur l’agriculture, mais comprenait également le commerce de produits tels que le coton, l’or et l’argent.
  • Religion et rituels : La religion occupait une place centrale dans la société inca, avec une vénération particulière pour le dieu soleil, Inti. Les Incas pratiquaient des rituels religieux complexes, y compris des sacrifices humains, dans le but de garantir la fertilité des récoltes et la protection de l’empire.
  • Déclin et chute : Malgré sa grandeur, l’empire inca a finalement été affaibli par des conflits internes et des maladies introduites par les conquistadors espagnols. En 1532, l’empereur inca Huayna Capac est décédé, déclenchant une guerre de succession entre ses fils Atahualpa et Huascar. Cette division a ouvert la voie à la conquête espagnole menée par Francisco Pizarro, qui a capturé et exécuté Atahualpa en 1533, marquant la fin de l’empire inca.

En l’an 1 492 : Arrivée de Christophe Colomb

Débarquement de Christophe Colomb en Amérique

l’arrivée de Christophe Colomb en Amérique a marqué le début d’une période de transformation profonde et souvent douloureuse pour les sociétés autochtones des Amériques, mais il est crucial d’appréhender cet événement dans toute sa complexité et de reconnaître la richesse et la résilience des civilisations autochtones avant, pendant et après la période de colonisation européenne.

D’un point de vue historique, l’arrivée de Colomb a en effet conduit à un contact significatif entre les Européens et les peuples autochtones des Amériques. Ce contact a entraîné des changements profonds et souvent dévastateurs pour les sociétés autochtones, notamment des conflits violents, des maladies introduites par les Européens pour lesquelles les populations autochtones n’étaient pas immunisées, et des politiques coloniales oppressives.

Cependant, il est important de reconnaître que les civilisations autochtones des Amériques étaient loin d’être statiques ou en déclin avant l’arrivée de Colomb. Au contraire, ces sociétés étaient riches en cultures, en connaissances scientifiques, en pratiques agricoles avancées et en systèmes politiques sophistiqués.

De plus, le processus de colonisation européenne n’a pas été un événement monolithique ou unilatéral. Les interactions entre les Européens et les peuples autochtones ont été complexes et ont varié d’une région à l’autre. Certaines sociétés autochtones ont réussi à maintenir une certaine autonomie politique et culturelle, tandis que d’autres ont été plus directement assujetties au contrôle colonial.

Contexte de l’expédition : Christophe Colomb, un navigateur génois au service des Rois Catholiques d’Espagne, entreprend son célèbre voyage pour atteindre les Indes en naviguant vers l’ouest à travers l’océan Atlantique. Son objectif était de trouver une nouvelle route maritime vers l’Asie pour établir des voies commerciales plus directes et lucratives.

  • La découverte des Amériques : Le 12 octobre 1492, après plusieurs semaines en mer, Colomb et son équipage aperçoivent enfin la terre, croyant avoir atteint les Indes. Ils débarquent sur une petite île des Bahamas, qu’ils nomment San Salvador. Cet événement marque le premier contact documenté entre l’Europe et le Nouveau Monde depuis les migrations préhistoriques.
  • Implications pour l’histoire mondiale : La découverte de Colomb a des implications majeures pour l’histoire mondiale. Elle ouvre la voie à la colonisation européenne des Amériques, entraînant des changements politiques, économiques, culturels et démographiques considérables. Cela déclenche également une période d’exploration et d’expansion européennes à travers le monde, connue sous le nom d’ère des Grandes Découvertes.
  • Rencontre avec les peuples autochtones : Lors de son exploration ultérieure, Colomb rencontre plusieurs peuples autochtones des Caraïbes, dont les Taïnos. Bien que Colomb ait initialement cru avoir atteint les Indes, il prend rapidement conscience qu’il a découvert un nouveau continent, qui sera plus tard nommé l’Amérique en l’honneur d’Amerigo Vespucci, un autre explorateur italien.

  • Conséquences pour les peuples autochtones : L’arrivée de Colomb marque le début d’une période de conquête, d’exploitation et de dépossession des terres des peuples autochtones des Amériques par les colons européens. Cela entraîne des siècles de conflits, de maladies, d’oppression et de destruction des cultures autochtones, ainsi que la traite transatlantique des esclaves africains pour travailler dans les colonies.
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