Étonnants et parfois imprévisibles, les volcans, terrestres ou sous-marins, sont de véritables témoins de l’activité interne de notre planète. Leur dynamisme éruptif, souvent explosif, représente une multitude de dangers et de risques pour l’homme, variant selon le type de volcan.
À l’échelle mondiale, la surface terrestre compte environ 1 350 volcans susceptibles d’être actifs et dangereux !
À l’échelle mondiale, la surface terrestre compte environ 1 350 volcans susceptibles d’être actifs, parmi lesquels environ 500 ont connu des éruptions au cours de l’histoire répertoriée, d’après les données de la United States Geological Survey (USGS), l’agence scientifique nationale américaine.
La diversité des risques volcaniques s’articule autour de sept catégories, chacune présentant un niveau de danger variable. Ces catégories englobent les coulées et les dômes de lave, les projections et les retombées aériennes de bombes et de cendres volcaniques, les redoutables nuées ardentes également connues sous le nom de coulées pyroclastiques, les émissions de gaz irritants et/ou toxiques, les coulées de boues, appelées lahars, les glissements de terrain, et enfin, les tsunamis d’origine volcanique. La compréhension de ces risques et la mise en place de mesures préventives demeurent impératives pour minimiser l’impact potentiellement dévastateur des manifestations volcaniques sur les populations et les régions environnantes.
Voici une liste plus précise de quinze volcans terrestres notoirement dangereux, chacun avec ses caractéristiques distinctives :
Le Vésuve
Le Vésuve (Italie)
Le Mont Merapi, un volcan indonésien parmi les plus actifs au monde, a récemment fait l’objet d’une éruption en janvier 2021, soulignant sa nature dynamique et potentiellement dangereuse. Situé majestueusement sur l’île de Java, ce stratovolcan explosif atteignant une altitude de 2 911 mètres, exerce une influence prédominante sur l’une des zones les plus densément peuplées de la planète, notamment la ville de Yogyakarta, abritant plus de 430 000 habitants.
Une image capturée en 2010 révèle l’impact dévastateur de la dernière éruption majeure du Merapi, qui a engendré 300 décès et forcé l’évacuation de 390 000 personnes des environs. Cette éruption a marqué un événement significatif, étant la plus puissante depuis celle de 1930, qui avait tragiquement coûté la vie à près de 1 300 personnes.
Positionné stratégiquement sur la “ceinture de feu du Pacifique”, l’archipel indonésien, composé de plus de 17 000 îles et îlots, abrite près de 130 volcans actifs. Les mouvements complexes des plaques tectoniques dans cette région génèrent fréquemment des séismes et des éruptions volcaniques, faisant de l’Indonésie une zone particulièrement propice à ces phénomènes naturels dévastateurs. Cette interaction dynamique entre les forces géologiques souligne la nécessité constante de surveillance et de préparation pour atténuer les risques inhérents à la proximité de ces volcans actifs.
Le Merapi
Le Merapi (Indonésie)
Le Mont Merapi, un volcan indonésien parmi les plus actifs à travers le globe, a récemment manifesté son dynamisme avec une éruption en janvier 2021. Niché sur l’île de Java, ce stratovolcan explosif s’élève majestueusement à une altitude de 2 911 mètres, surplombant l’une des régions les plus densément peuplées de la planète, dont la ville de Yogyakarta, abritant plus de 430 000 habitants.
La puissance dévastatrice de ce géant volcanique s’est révélée en 2010 lors de sa dernière éruption majeure, immortalisée dans une photographie poignante. Cet événement a causé la perte de 300 vies humaines et contraint à l’évacuation de 390 000 personnes résidant à proximité. Il est à noter que cette éruption représente la manifestation la plus puissante depuis celle de 1930, laquelle avait entraîné la tragique disparition de près de 1 300 individus.
Positionné stratégiquement sur la célèbre “ceinture de feu du Pacifique”, l’archipel indonésien, formé de plus de 17 000 îles et îlots, abrite une impressionnante concentration de près de 130 volcans actifs. Les mouvements complexes des plaques tectoniques dans cette région sont à l’origine de phénomènes sismiques et d’éruptions volcaniques réguliers. Cette dynamique géologique constante souligne l’importance cruciale d’une surveillance continue et de mesures préventives pour atténuer les risques associés à la proximité de ces volcans actifs, constituant ainsi un défi perpétuel pour la population locale et les autorités en charge de la gestion des catastrophes naturelles.
Le Pinatubo
Le Pinatubo (Philippines)
Érigé en tant que stratovolcan actif dans le paysage philippin, le Pinatubo se dresse majestueusement à l’ouest de l’île de Luçon, à quelque 80 kilomètres au nord-ouest de Manille, la capitale des Philippines. Après une période remarquablement silencieuse qui a duré six siècles, ce géant s’est réveillé de manière spectaculaire le 9 juin 1991, un événement capturé par une photo prise trois jours après le début de l’éruption.
Classée parmi les éruptions les plus puissantes du XXe siècle, cette manifestation volcanique a entraîné le décès tragique de près de 800 personnes et forcé l’évacuation de quelque un million de Philippins. Le sursaut du Pinatubo a propulsé dans l’atmosphère, à une altitude dépassant les 40 kilomètres, des millions de mètres cubes de cendres, de gaz et de roches, engendrant une obfuscation partielle du rayonnement solaire vers la Terre. Selon les analyses de climatologues américains, cette perturbation atmosphérique aurait contribué à un refroidissement temporaire de la Terre, se traduisant par une baisse de 0,8 °C en 1992.
Cette éruption majeure du Pinatubo, au-delà de ses impacts immédiats et dévastateurs, a également laissé une empreinte significative sur le climat mondial, soulignant ainsi la capacité des volcans à exercer une influence substantielle au-delà de leurs zones géographiques immédiates. Ce phénomène rappelle la complexité des interactions entre les forces naturelles et l’équilibre climatique de notre planète, mettant en évidence la nécessité de comprendre et de surveiller de près ces manifestations volcaniques pour mieux anticiper et atténuer les risques associés.
Le Galeras
Le Galeras (Colombie)
Positionné dans le sud de la Colombie, à la frontière avec l’Équateur, le volcan Galeras émerge comme l’un des volcans les plus actifs et imposants du pays. D’une imposante altitude de 4 270 mètres, il appartient à la majestueuse cordillère des Andes. Ressuscitant de son sommeil en 1989, ce géant volcanique a depuis été le protagoniste d’une vingtaine d’éruptions qui ont jeté une ombre menaçante sur une zone peuplée abritant environ 500 000 habitants.
Les événements éruptifs les plus significatifs remontent à 1992 et 1993, ce dernier laissant tragiquement onze morts, dont neuf volcanologues engagés dans des observations au moment précis de l’éruption. Une photographie capturée en août 2010 immortalise l’une des éruptions les plus récentes du Galeras, provoquant l’évacuation cruciale de 8 000 résidents.
Situé au cœur des majestueuses Andes, ce volcan impose non seulement sa silhouette impressionnante mais pose également des défis constants en matière de gestion des risques pour les communautés environnantes. Les autorités, conscientes de la menace persistante, doivent continuellement mettre en œuvre des stratégies de surveillance et des protocoles d’évacuation pour minimiser les impacts potentiellement dévastateurs de futures éruptions, soulignant ainsi la complexité et la vulnérabilité de la cohabitation humaine avec ces forces naturelles puissantes.
Le Kilauea
Le Kilauea (Hawaï, États-Unis)
Le Kilauea, faisant partie intégrante des cinq volcans que compte l’île de Hawaï, la plus grande de l’archipel de l’État américain, se distingue par sa présence marquée depuis 1983 au sein de l’éruption quasi-permanente. Toutefois, il ne se présente pas comme un volcan unique mais plutôt comme une collection de cratères dispersés sur une étendue considérable.
La nature essentiellement effusive de ses éruptions n’écarte pas l’attention des scientifiques qui, de manière régulière, émettent des alertes quant au risque potentiel d’une éruption explosive majeure, similaire à celle survenue en 1924. Malgré ces avertissements, les experts se montrent rassurants quant au risque humain, notant que les zones résidentielles les plus exposées ont toujours bénéficié d’évacuations préventives à temps opportun. De surcroît, la localité où est situé le volcan demeure relativement peu peuplée.
Cette dualité entre l’activité constante du Kilauea et le souci persistant des spécialistes envers des événements explosifs majeurs souligne la complexité inhérente à la surveillance et à la gestion des risques volcaniques. Tout en assurant la sécurité des populations avoisinantes, ces observations mettent en exergue l’importance d’une vigilance continue face aux manifestations volcaniques, même dans les régions apparemment moins densément peuplées, afin de prévenir tout impact négatif sur l’environnement et les communautés locales.
Le Taal
Le Taal (Philippines)
Le Taal, figurant parmi les volcans de moindre envergure mais parmi les plus actifs et dévastateurs parmi la centaine que compte les Philippines, pays également situé sur la redoutable «ceinture de feu du Pacifique», se dresse à 65 km au sud de Manille, sur l’île de Luçon. Implanté au cœur d’un lac sur une île d’environ 23 km2, le Taal a été le protagoniste d’une trentaine d’éruptions depuis 1572, comme en témoigne la photographie ci-dessus capturée en janvier 2020.
L’événement éruptif le plus intense et meurtrier remonte à 1911, lorsque des cendres ont été propulsées jusqu’à Manille, entraînant la perte de près de 1 300 vies. La plus récente éruption, survenue en juillet 2021, a contraint le déplacement de 4 500 personnes vivant sur les rives du lac en raison des émanations de gaz toxiques. Cette dynamique volcanique, oscillant entre des périodes d’activité accrue et de brèves périodes de calme apparent, souligne la complexité inhérente à la gestion des risques volcaniques dans cette région géologiquement active. En ce sens, la vigilance continue et les mécanismes d’alerte précoce demeurent essentiels pour atténuer les effets dévastateurs de telles manifestations naturelles et protéger les communautés locales.
Le Mont Saint-Helens
Le Mont Saint-Helens (États-Unis)
Le mont Saint-Helens, volcan actif niché entre les villes de Portland et Seattle dans l’État de Washington, au nord-ouest des États-Unis, avait sommeillé depuis 1842 avant de se réveiller brusquement en mars 1980, déclenché par un séisme de magnitude 4,2 sur l’échelle de Richter. Le 18 mai 1980, une éruption spectaculaire secoua le site, pulvérisant son sommet de 2 950 mètres d’altitude et créant un cratère imposant de 1,5 km de largeur, tout en altérant la topographie en arrachant 400 mètres d’altitude.
L’éruption du mont Saint-Helens, d’une puissance monumentale, équivalente à plusieurs centaines de bombes atomiques d’Hiroshima, s’inscrit parmi les événements volcaniques les plus dévastateurs de l’histoire moderne. Cette déflagration, ressentie jusqu’en Californie, à une distance de 300 km, a engendré la perte tragique de 57 vies humaines. Elle a également effacé de la carte des États-Unis une étendue de plus de 600 km2, occasionnant des dégâts estimés à 2 milliards de dollars.
Depuis cette éruption majeure, le mont Saint-Helens a enregistré des épisodes éruptifs mineurs, bien que demeurant une menace potentielle sérieuse pour la région. L’histoire géologique complexe de ce volcan souligne l’importance cruciale de la surveillance continue et des mesures préventives pour atténuer les risques inhérents à une telle activité volcanique et protéger les communautés locales.
Le Popocatepetl
Le Popocatepetl (Mexique)
Localisé dans le centre du Mexique, à une distance de 60 km au sud-est de Mexico, le Popocatépetl est unanimement reconnu comme l’un des volcans les plus redoutables au niveau mondial. Avec son imposante altitude de 5 423 mètres, il se dresse en dominant une étendue considérable, représentant ainsi une menace latente pour environ 25 millions d’habitants résidant à proximité. La photographie capturée en janvier 2020 témoigne d’une éruption récente du Popocatépetl, générant une colonne de fumée impressionnante s’élevant à 3 km, accompagnée de projections de cendres et de pierres incandescentes.
En activité depuis 1994, le Popocatépetl est sujet à des éruptions régulières, propulsant des fumées et des cendres à des altitudes dépassant fréquemment les 10 km. Une éruption mémorable a eu lieu en décembre 2000, marquée comme la plus intense depuis plus d’un millénaire. Durant cet événement, le volcan a expulsé de la lave et des matières incandescentes jusqu’à environ 2 km au-dessus du cratère, projetant également des pierres en fusion dans un rayon de 10 km aux alentours. Cette situation critique a entraîné l’évacuation de près de 50 000 personnes, soulignant la nécessité cruciale d’une surveillance continue et de mesures d’alerte précoce pour atténuer les risques inhérents à l’activité volcanique de cette ampleur.
Le Mont Agung
Le Mont Agung (Indonésie)
Situé sur l’île de Bali, en Indonésie, le mont Agung s’élève majestueusement à une altitude de 3 142 mètres, trônant au cœur d’une région densément peuplée. La mémoire volcanique de cette montagne remonte à 1963, année où elle a orchestré une éruption majeure. À cette occasion, d’impressionnantes coulées de lave ont été émises, accompagnées d’explosions propulsant des débris sur une distance d’environ dix kilomètres dans les airs. Ces débris, retombant au sol, ont donné naissance à des nuées ardentes ou coulées pyroclastiques dévalant les flancs du volcan et engloutissant tout sur leur passage. Cette éruption, qui s’est étendue sur une période de onze mois, a malheureusement entraîné la perte de 1 600 vies. De plus, environ un milliard de tonnes de débris volcaniques ont été projetées dans l’atmosphère, atteignant jusqu’à Jakarta, la capitale indonésienne distante de près de 1 000 km. Cette dispersion a provoqué une obscurité prolongée, contribuant à une baisse de la température globale de la Terre de 0,3 °C sur une année.
En septembre 2017, le mont Agung a fait entendre à nouveau sa voix volcanique, érigeant d’épaisses colonnes de cendres dans l’atmosphère, comme en atteste la photo prise en novembre de la même année. Craignant l’imminence d’une éruption majeure, les autorités ont décrété l’évacuation de 140 000 personnes et ordonné la fermeture de l’aéroport pendant trois jours, laissant 120 000 voyageurs pris au piège. Cette réactivation du mont Agung souligne la nécessité cruciale d’une surveillance attentive et de stratégies d’alerte précoce pour atténuer les risques associés aux manifestations potentiellement dévastatrices de l’activité volcanique.
LE NYIRAGONGO
Le Nyiragongo (République démocratique du Congo)
Le Nyiragongo, l’un des deux volcans actifs de la République démocratique du Congo (RDC) situé à l’est du pays, s’élève majestueusement à une altitude de 3 470 mètres, se distinguant par le plus grand lac de lave quasiment permanent au monde. Ce volcan impose une menace notable en raison de la vitesse vertigineuse de ses coulées de lave, capables de dévaler une pente à une impressionnante vitesse de 100 km/h. Sa proximité avec une région peuplée, comptant environ 1,5 million d’habitants, ajoute une dimension critique aux risques potentiels qu’il présente.
L’histoire tumultueuse du Nyiragongo est marquée par plusieurs éruptions meurtrières. Notamment, le 10 janvier 1977, une éruption a provoqué la vidange rapide du lac de lave, engendrant une coulée qui a atteint la ville de Goma, située à 10 km du volcan. Cette tragédie a coûté la vie à 2 000 personnes. L’éruption du 17 janvier 2002, quant à elle, a déversé entre 15 et 25 millions de mètres cubes de lave sur Goma, détruisant près de 14 000 habitations, causant plus de 100 décès, et laissant 130 000 personnes sans abri. Entre 300 000 et 500 000 personnes ont été déplacées vers le Rwanda voisin. Plus récemment, l’éruption du 22 mai 2021 a entraîné la mort de 32 habitants de Goma, laissant derrière elle un bilan de dégâts considérables. Ces épisodes soulignent la nécessité impérative de la surveillance constante de cette force naturelle et des mesures préventives pour atténuer les impacts dévastateurs sur les populations locales.
Le Mont Rainier
Le Mont Rainier (États-Unis)
Situé à moins de 100 km au sud-est de Seattle, dans l’État américain de Washington, le mont Rainier s’élève majestueusement comme le point culminant de la chaîne montagneuse des Cascades, atteignant l’altitude imposante de 4 392 mètres. Bien que cette majesté naturelle soit une merveille à contempler, elle représente également une menace significative pour la région densément peuplée qui l’entoure.
En raison de sa nature active, le mont Rainier présente un danger potentiel considérable en cas d’éruption. Les scénarios redoutés incluent le rejet massif de cendres volcaniques, des coulées de lave, des avalanches de roches, et des gaz volcaniques brûlants. Un déclenchement de ces phénomènes pourrait déclencher la fonte de la glace et de la neige sur les flancs du volcan, provoquant des coulées de boue dévastatrices qui balayeraient tout sur leur passage. L’impact dévastateur de ces éléments a été clairement démontré lors du dernier réveil du mont Rainier en 1894, qui a malheureusement coûté la vie à 65 personnes.
Cette menace persistante souligne l’importance cruciale d’une surveillance continue du mont Rainier et de la mise en œuvre de mesures préventives pour atténuer les risques encourus par les communautés locales. La sensibilisation et la préparation sont des éléments essentiels pour minimiser l’impact potentiel d’une éventuelle éruption et protéger la vie et les biens des habitants de la région.
Le Santa Maria
Le Santa Maria (Guatemala)
Le Santa Maria, volcan actif situé dans le sud-ouest du Guatemala, à proximité de la ville de Quetzaltenango, sommeillait paisiblement depuis au moins cinq siècles avant de se réveiller brusquement en 1902, déclenchant l’une des plus impressionnantes éruptions du XXe siècle. Au cours de ce réveil tumultueux, il propulsa des cendres à une altitude vertigineuse de 30 km, dont certaines retombèrent jusque en Californie, aux États-Unis. La déstabilisation de son flanc sud aboutit à une avalanche dévastatrice de débris, engendrant environ 5 000 décès.
Les répercussions de cette éruption ne se limitèrent pas à cet épisode unique. En 1922, à la suite d’une nouvelle éruption, le pied du Santa Maria vit l’émergence d’un complexe de plusieurs dômes de lave, dont le bien connu Santiaguito, figurant sur une photographie datant de 2013. Ce dernier continue d’émettre des panaches de fumée, témoignant de l’activité constante de cette région volcanique.
Le Santa Maria présente aujourd’hui des risques majeurs, notamment liés à la possibilité d’un effondrement consécutif à un séisme puissant ou à une éruption substantielle du Santiaguito. Un tel événement aurait des conséquences catastrophiques, déclenchant un colossal glissement de terrain capable de recouvrir une étendue pouvant atteindre 100 km2, mettant en danger la vie et les moyens de subsistance de près de 1,25 million d’habitants résidant aux abords du volcan. La surveillance attentive de l’activité volcanique et la mise en place de mesures préventives demeurent impératives pour atténuer ces risques potentiels.
Le Sakurajima
Le Sakurajima (Japon)
Dominant majestueusement l’horizon de l’île méridionale de Kyushu, au large de la ville portuaire de Kagoshima, le Sakurajima, élevant ses 1 117 mètres, constitue l’une des attractions touristiques les plus emblématiques du Japon.
En tant que l’un des volcans les plus actifs de l’archipel nippon, le Sakurajima inscrit son histoire par une activité effervescente, enregistrant entre 500 et 1 000 éruptions mineures annuellement depuis 2009. Une photographie capturée en août 2013 immortalise l’éruption spectaculaire de ce géant volcanique, projetant dans les cieux une colonne de fumée et de cendres atteignant l’impressionnante hauteur de 5 km. Les conséquences de ce phénomène explosif se firent ressentir sur Kagoshima et dans toute la région, marquant la puissance démesurée de la nature.
Le Sakurajima n’est pas étranger aux manifestations éruptives significatives, avec un événement notable survenu en février 2016. Toutefois, le triste épisode le plus meurtrier de son histoire remonte au 11 janvier 1914, où une éruption a causé la perte de 58 vies. La juxtaposition de sa majesté imposante et de son potentiel destructeur perpétue la nécessité de surveiller de près cet édifice volcanique, témoignage vivant de la dynamique géologique au cœur de l’expérience japonaise.
Le Teide
Le Teide (Canaries, Espagne)
Trônant majestueusement sur l’île de Ténérife, dans l’archipel espagnol des Canaries, à l’ouest des côtes d’Afrique du Nord, le Teide se dresse en tant que stratovolcan imposant, arborant le titre de point culminant d’Espagne avec ses 3 718 mètres.
Bien que le complexe volcanique du Teide ait manifesté une activité relativement tranquille, recensant seulement cinq éruptions connues, la plus récente remontant à 1909, la prudence reste de mise. Les risques liés à un nouveau phénomène éruptif ne peuvent être écartés, notamment suite à une intensification de l’activité sismique en 2004, incitant les autorités espagnoles à renforcer la surveillance de ce géant endormi.
La possibilité d’une éruption explosive, accompagnée de coulées pyroclastiques comparables à celles de la Montagne Pelée et du Vésuve, demeure un scénario plausible et représente une menace sérieuse pour cette île dense en population et prisée des touristes. En cas d’une telle éruption, entre 30 000 et 40 000 résidents pourraient être directement impactés, soulignant la nécessité cruciale de demeurer vigilants face aux forces souterraines qui façonnent le paysage de cette île pittoresque et prisée.
L'Ulawun
L’Ulawun (Papouasie-Nouvelle-Guinée)
Niché sur l’île de Nouvelle-Bretagne, au sein de l’archipel Bismarck en Papouasie-Nouvelle-Guinée, l’Ulawun s’inscrit parmi les volcans les plus redoutables au niveau mondial. Sa stature impressionnante, culminant à 2 334 mètres, crée une menace imminente pour les milliers d’individus qui ont élu domicile à ses pieds.
Inscrit parmi les 16 volcans sélectionnés par l’ONU au cours de la Décennie pour la prévention des catastrophes naturelles (1990-1999), l’Ulawun a été choisi en raison de son potentiel d’éruptions violentes, soulignant ainsi son statut de danger imminent.
Capturée en juin 2016, cette photographie immortalise l’éruption de l’Ulawun, propulsant des cendres à des altitudes dépassant les 13 kilomètres et forçant entre 7 000 et 15 000 résidents à abandonner leurs foyers. Un nouvel épisode éruptif en octobre a de nouveau contraint les habitants de l’île à évacuer la zone. L’effondrement du dôme volcanique demeure l’un des risques majeurs associés à l’Ulawun, avec le potentiel de déclencher une catastrophe dévastatrice, engloutissant des centaines de kilomètres carrés aux alentours et posant une menace mortelle pour les populations environnantes. La vigilance face à cette force naturelle demeure donc essentielle pour prévenir des conséquences dramatiques.