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Quelles conséquences des “superéruptions” des volcans a POINT CHAUD

La fin du monde viendra-t-elle des entrailles de la Terre ? Les super volcans présents sur terre pourraient ils causer l'extinction de l'humanité. Des experts font tout pour trouver des solutions !

La fin du monde viendra-t-elle des entrailles de la Terre ? Les supervolcans présents sur terre pourraient-ils causer l’extinction de l’humanité. Des experts font tout pour trouver des solutions…

Les supervolcans sont des volcans capables de déclencher des éruptions exceptionnellement massives et dévastatrices. Leur puissance peut varier, mais elle est suffisante pour causer des dommages à l’échelle continentale. Les experts en volcanologie répondent : Il est trop tôt pour le dire, car nous avons besoins d’obtenir encore plus d’informations pour approfondies nos recherches sur ces volcans hyper dangereux !

 

Le parc national de Yellowstone, étendu majestueusement sur trois États aux États-Unis (le Wyoming, le Montana et l’Idaho), n’est pas simplement un site naturel pittoresque, mais il cache une menace insidieuse, celle d’un supervolcan endormi.

Célèbre pour ses paysages colorés, résultant de l’activité des bactéries thermophiles qui teintent les geysers en des nuances éblouissantes de bleu, orange et jaune, le parc révèle une réalité sous-jacente bien plus sinistre. En effet, sous des couches de roche s’étend une imposante réserve de magma, mesurant 50 km sur 70, responsable non seulement des sources d’eau chaude qui attirent chaque année des millions de touristes, mais également d’une éventuelle menace cataclysmique.

L’hypothèse d’une éruption de ce supervolcan suscite des inquiétudes quant à son impact dévastateur, pouvant engendrer une couche de cendres volcaniques d’un centimètre sur l’ensemble des États-Unis. Les scénarios apocalyptiques envisagés incluent plus de 1 000 km³ de cendres et de dioxyde de soufre, plongeant la planète dans un “hiver volcanique”, provoquant une sévère chute des températures pendant plusieurs mois et générant des pluies acides aux conséquences néfastes sur l’environnement, la végétation et la faune à l’échelle continentale.

Les supervolcans, au nombre de 31 dans le monde, se distinguent par des explosions d’une violence et d’un volume de substances dégagées exceptionnels. L’histoire géologique du supervolcan de Yellowstone, notamment sa dernière éruption remontant à 640 000 ans, soulève des interrogations, d’autant plus que l’activité sismique actuelle de la région est en hausse.

Cette menace imminente pousse les scientifique, à explorer des solutions potentielles pour atténuer ou prévenir une catastrophe. Une approche envisagée par la Nasa implique le refroidissement du volcan, nécessitant un projet ambitieux de forage et de pompage d’eau à haute pression. Cependant, cette démarche comporte des risques significatifs, notamment celui de déclencher involontairement l’éruption tant redoutée.

Une alternative audacieuse consisterait à refroidir le supervolcan en intervenant par le bas, depuis l’extérieur des limites du parc national de Yellowstone. Bien que prometteuse, cette stratégie pourrait s’étendre sur des millénaires, avec un ajout d’un mètre d’eau par an, sans aucune garantie de succès.

En élargissant la perspective pour inclure les autres supervolcans du monde, avec une fréquence d’explosion estimée tous les 100 000 ans, et le dernier en date étant l’Oruanui en Nouvelle-Zélande il y a 26 500 ans, les chercheurs explorent des voies innovantes pour anticiper et potentiellement prévenir les catastrophes liées à ces phénomènes géologiques.

Il est également intéressant de noter que des outils tels que le lien fourni à la fin de ce texte peuvent être utilisés pour rechercher et mieux comprendre les différents types de volcans et supervolcans à travers le monde.

Caldeira Lac Taupo

Lac Taupo

Le lac Taupo, niché au cœur de la caldeira de la zone volcanique de Taupo, a pris forme il y a environ 26 500 ans à la suite de l’éruption d’un supervolcan. L’éruption Oruanui, qui a donné naissance à ce lac, a été caractérisée par une violence exceptionnelle, éjectant plus de 1 000 km³ de cendres et de roches en fusion. Il convient de noter que cette éruption a atteint le degré d’éruption le plus élevé enregistré, classé à 8 sur l’échelle de l’indice d’explosivité volcanique. Ce phénomène volcanique monumental a laissé une empreinte significative sur le paysage, définissant le lac Taupo comme un site d’une importance géologique et volcanique exceptionnelle.

Caldeira Lac Toba

Caldeira Lac Toba

L’éruption titanesque du supervolcan Toba, survenue il y a environ 74 000 ± 3 000 ans, se profile comme l’une des manifestations volcaniques les plus marquantes de l’histoire géologique terrestre. Classée au niveau 8 sur l’échelle VEI (indice d’explosivité volcanique), cette éruption gigantesque constitue l’événement le plus récent de cette ampleur depuis la formation du lac Taupo dans l’île du Nord de la Nouvelle-Zélande. L’incroyable déferlement de forces telluriques a généré un volume colossal de matériaux éruptifs, estimé à environ 2 800 km³.

De cette masse impressionnante, environ 2 000 km³ d’ignimbrite se sont déposés au sol, tandis que les 800 km³ restants ont été propulsés sous forme de cendres emportées par les vents en direction de l’ouest. Cette éruption dantesque, qui a duré probablement près de deux semaines, a laissé peu de répit à la nature environnante. Les conséquences écologiques furent désastreuses, avec une survie limitée pour la flore et la faune en Indonésie. Certains scientifiques avancent même l’hypothèse que cette éruption aurait pu déclencher une extinction planétaire. La raison en serait l’émission massive de soufre, réagissant avec la vapeur d’eau pour former un manteau de nuages d’acide sulfurique s’étendant à l’échelle mondiale. Cette catastrophe aurait provoqué une baisse générale des températures de l’ordre de 6 °C, entraînant une glaciation pouvant persister jusqu’à un millénaire.

Les traces de cette éruption ont également laissé une empreinte sur la population humaine. Des analyses mitochondriales suggèrent que la population mondiale aurait été réduite de moitié, un phénomène potentiellement attribuable à l’éruption du Toba survenue il y a 74 000 ans. Ainsi, cet épisode géologique complexe met en lumière l’intrication fascinante entre les forces naturelles et l’évolution de la vie sur notre planète.

Caldeira de Long Valley

Caldeira de Long Valley

Long Valley a vu le jour il y a environ 760 000 ans, à la suite d’une spectaculaire éruption volcanique qui a libéré des cendres incandescentes. Ces particules brûlantes ont ensuite rapidement refroidi, formant ainsi le célèbre « Bishop Tuff » qui domine aujourd’hui la région. L’éruption était d’une telle puissance que la chambre magmatique, située sous le volcan qui a été entièrement détruit depuis, s’est vidée au point de s’effondrer.

L’effondrement de la chambre magmatique a engendré une seconde éruption, surpassant encore la première en intensité, libérant des nuées ardentes de cendres pyroclastiques qui ont dévasté et enseveli des milliers de kilomètres carrés de territoire. Les retombées de cendres résultant de cette éruption colossal ont couvert une grande partie de la région occidentale des États-Unis, laissant une empreinte marquée de cette puissante manifestation volcanique dans le paysage géologique de la région.

Caldeira De Yellowstone

Caldeira de Yellowstone

La formation d’une caldeira résulte généralement d’une éruption volcanique de type explosif, caractérisée par la dispersion violente et rapide de la partie supérieure de la chambre magmatique. Ce phénomène entraîne l’effondrement de la croûte terrestre située au-dessus, englobant parfois le cône volcanique préexistant, s’il est présent. Les scientifiques, à travers l’analyse de carottes prélevées dans le parc de Yellowstone, ont pu estimer approximativement la date de la dernière éruption majeure survenue il y a environ 640 000 ans. Cette éruption aurait été d’une puissance telle qu’elle aurait recouvert de cendres une vaste portion de ce qui constitue actuellement les États-Unis. Les chercheurs ont calculé que la colonne de cendre émise par cette explosion aurait atteint une altitude considérable, approchant les 30 000 mètres. Ce passé géologique tumultueux témoigne de la puissance et de l’impact significatif des événements volcaniques dans la formation de caldeiras.

Complexe volcanique Corbetti

Complexe volcanique Corbetti

Le Corbetti, un volcan situé dans la région d’Oromia en Éthiopie, se caractérise par une caldeira imposante de quinze kilomètres de diamètre, des dômes de lave tels que le Chabbi, et trois cônes volcaniques. Niché au nord-ouest de l’ancienne caldeira d’Awasa, le Corbetti semble être interconnecté avec cette dernière, formant ainsi un système volcanique complexe. L’ancienne caldeira d’Awasa, qui s’est formée il y a environ un million d’années lors d’une éruption de magnitude 8 sur l’échelle des indices d’explosivité volcanique (VEI), suggère le potentiel du Corbetti en tant que supervolcan. Cette structure géologique complexe suscite l’intérêt des scientifiques qui cherchent à comprendre davantage les dynamiques volcaniques de cette région éthiopienne.

Caldeira Cerro Galán

Caldeira Cerro Galán

Le Cerro Galán, un stratovolcan actif mais actuellement en sommeil, s’érige majestueusement dans la province de Catamarca, en Argentine. Célèbre pour sa vaste caldeira, considérée comme la mieux exposée au monde, le Cerro Galán atteint une altitude impressionnante de 5 912 mètres. Niché dans une région reculée et isolée du département d’Antofagasta de la Sierra, à environ 50 km à l’est de la petite ville d’Antofagasta de la Sierra, ce volcan se distingue par sa beauté remarquable et sa présence imposante.

L’histoire géologique de ce site remonte à environ quinze millions d’années, débutant par le volcanisme andésitique et dacitique, suivi d’une série d’éruptions explosives caractéristiques de ces types de volcans. Au cours de la période allant de -7 à -4 millions d’années, on recense au moins neuf éruptions majeures, laissant des traces d’ignimbrites.

Il y a un peu plus de deux millions deux cent mille ans, le Cerro Galán a connu une éruption explosive d’envergure, projetant près de mille kilomètres cubes (certains estiment deux mille) de magma dacitique homogène. Cette éruption a façonné la caldeira imposante et spectaculaire que l’on peut admirer aujourd’hui, faisant du Cerro Galán un site géologique d’une importance exceptionnelle et captivante.

Caldeira La Garita

Caldeira La Garita

L’événement volcanique de La Garita représente la deuxième plus grande éruption de l’ère du Cénozoïque. Le Fish Canyon Tuff, résidu de cette éruption monumentale, affiche un volume impressionnant d’environ 1 200 milles cubes (soit 5 000 km³), ce qui lui confère un indice d’explosivité volcanique remarquable de 8. À titre de comparaison, lors de l’éruption du mont Saint-Helens le 18 mai 1980, la Tsar Bomba, l’explosion nucléaire la plus puissante de l’histoire, avait une puissance de 50 mégatonnes, tandis que l’éruption de La Garita était environ 5 000 fois plus énergétique.

L’éruption du Fish Canyon Tuff, dont l’impact énergétique surpasse celui de l’impact responsable de l’extinction du Crétacé-Paléocène il y a 66 millions d’années, constitue le deuxième événement le plus énergétique sur Terre. L’impact de l’astéroïde lors de l’extinction de masse, équivalent à 100 téra tons de TNT, surpassait environ 420 fois la puissance de l’éruption du Fish Canyon. Cette comparaison souligne la magnitude exceptionnelle de l’éruption de La Garita dans le contexte de l’histoire géologique de la Terre.

Caldeira d'Aira

Caldeira d’Aira

La caldeira d’Aira, située dans le sud de l’île japonaise de Kyūshū, demeure une imposante structure volcanique engendrée par une éruption d’une ampleur remarquable il y a environ 22 000 ans. En étroite proximité avec cette caldeira, on trouve la ville de Kagoshima ainsi que le volcan de Sakurajima, dont l’âge avoisine les 13 000 ans.

Le Sakurajima, parmi les volcans les plus actifs du Japon, émerge comme un cône post-caldeira de la caldeira d’Aira, situé dans la partie nord de la baie de Kagoshima. La formation de cette caldeira était accompagnée d’une éruption substantielle caractérisée par des flots de roches pyroclastiques, conférant à la structure une dimension imposante avec une étendue de 17 km sur 23. La présence de ces éléments géologiques offre un aperçu fascinant de l’histoire volcanique de la région et souligne l’impact significatif de l’activité éruptive passée sur le paysage actuel.

Caldeira d’Aso

Caldeira d’Aso

La caldeira du mont Aso, classée parmi les volcans les plus vastes et actifs du Japon, constitue un complexe géologique d’une importance singulière. Sa caldeira, qui se positionne parmi les plus grandes à l’échelle mondiale, expose un risque géologique significatif en raison de son activité fréquente et de la densité de sa fréquentation.

Localisé au cœur de la préfecture de Kumamoto, sur l’île de Kyūshū, le mont Aso s’élève à une altitude de 1 592 mètres. Proche du mont Unzen à l’est (à seulement 75 kilomètres) et du volcan Sakurajima au nord (à environ 150 kilomètres), il forme un ensemble volcanique complexe comprenant une quinzaine de cônes au sein d’une caldeira mesurant 25 sur 18 kilomètres. Cette caldeira abrite notamment la ville d’Aso, où réside une population estimée à environ 100 000 habitants, exposant ainsi la nécessité d’une vigilance accrue en raison des risques associés.

Parmi les cônes volcaniques majeurs présents dans cet ensemble, on recense le Naka-dake, le plus actif historiquement, culminant à 1 506 mètres, le Taka-dake, le plus élevé avec une altitude de 1 592 mètres, le Neko-dake, considéré comme le plus ancien à 1 408 mètres, le Kijima-dake à 1 270 mètres, le Narao-dake à 1 331 mètres, et enfin le Eboshi-dake à 1 337 mètres. Ces formations volcaniques diversifiées ajoutent à la complexité et à la richesse géologique de la région, tout en soulignant la nécessité d’une surveillance continue en raison de l’activité potentiellement déstabilisante de ce système volcanique complexe.

Caldeira Des Vallées

Caldeira des vallées

La caldeira des vallées, un vaste supervolcan situé dans les monts Jemez, dans le nord du Nouveau-Mexique, s’étend sur un impressionnant diamètre de 22 kilomètres. Ce complexe géologique remarquable, également connu sous le nom de Valles Caldera, présente un paysage enchanteur parsemé de divers éléments volcaniques tels que des sources chaudes, des ruisseaux, des fumeroles, des suintements de gaz naturel et des dômes volcaniques. Le pic Rond, qui culmine à 3 441 mètres, constitue le point le plus élevé de cette caldeira, entièrement encaissé dans ses limites.

L’intérieur de la caldeira offre un tableau pittoresque, caractérisé par plusieurs vallées herbeuses, dont la Grande Vallée, localement connue sous le nom de Valle Grande, émerge comme la plus étendue. Notablement, la Grande Vallée est la seule accessible par une route goudronnée, permettant aux visiteurs d’explorer et d’admirer la splendeur de ce site géologique exceptionnel.

L’importance de la caldeira des vallées est soulignée par sa désignation en tant que Valles Caldera National Preserve, intégré au réseau du Service des parcs nationaux. Cet espace préservé offre aux passionnés de géologie et aux amateurs de nature une opportunité unique de découvrir la richesse et la diversité des phénomènes volcaniques au sein de cette caldeira exceptionnelle.

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