/// Sigriya peintures murales – Sri Lanka – fresque de Asparas ///
Émergence des premiers groupes ethniques et systèmes communautaires
Il est essentiel de comprendre le concept de composition tribale. Toute civilisation a débuté par de petits groupes appelés tribus. En effet, nous sommes tous l’effet du produit d’un regroupement d’individus. Notre monde moderne actuel, constitué de “pays” délimités par des frontières politiques et désignés par des noms spécifiques, n’existait pas il y a plus de 4000 ans. À cette époque, les humains vivaient principalement au sein de sociétés tribales ou de communautés locales, organisées selon leur mode de subsistance et leur environnement géographique.
Vallée de l'Indus
/// La vallée de l’Indus, également connue sous le nom de civilisation de l’Indus ou de civilisation de la vallée de l’Indus, était l’une des premières civilisations urbaines de l’Antiquité. Elle s’est épanouie dans la région du nord-ouest de l’Inde moderne, ainsi que du Pakistan et de l’Afghanistan, entre environ 2600 et 1900 av. J.-C. Les sites archéologiques les plus célèbres de la civilisation de l’Indus sont Harappa et Mohenjo-Daro, qui ont été découverts au début du 20e siècle. Ces sites révèlent une planification urbaine avancée, avec des rues rectilignes, des systèmes d’égouts sophistiqués, des habitations en briques cuites au soleil et des structures publiques monumentales. La civilisation de l’Indus était caractérisée par un haut niveau de développement technologique et social. Les habitants de cette civilisation pratiquaient l’agriculture, l’élevage, la métallurgie, la poterie et le commerce. Ils utilisaient également une écriture complexe, appelée écriture de l’Indus, bien que celle-ci n’ait pas encore été déchiffrée. La religion de la civilisation de l’Indus reste largement inconnue en raison du manque de preuves directes, comme des temples ou des inscriptions religieuses. Cependant, des artefacts tels que des figurines de divinités et des sceaux gravés suggèrent une pratique religieuse importante. La civilisation de l’Indus a connu un déclin vers 1900 av. J.-C., probablement en raison de divers facteurs, tels que des changements environnementaux, des conflits internes ou des pressions extérieures. Bien que la cause exacte de son déclin reste un mystère, l’héritage de la civilisation de l’Indus a continué à influencer les cultures de la région pendant des siècles, et son étude continue à susciter l’intérêt et l’admiration des chercheurs du monde entier. ///
HARAPPÉENS
Les Harappéens, également connus sous le nom de la civilisation de la vallée de l’Indus, étaient les habitants d’une des premières civilisations urbaines du monde, prospérant principalement entre environ 3300 et 1300 av. J.-C. Leur civilisation s’est épanouie le long des vallées des rivières Indus et Ghaggar-Hakra, couvrant une grande partie de ce qui est maintenant le Pakistan moderne, ainsi que des régions de l’Inde, de l’Afghanistan et de l’Iran.
Les Harappéens ont construit des cités planifiées avec des rues régulières et un système sophistiqué de drainage des eaux usées. Leur architecture comprenait des bâtiments en briques cuites au four, souvent ornés de motifs géométriques. Ils pratiquaient l’agriculture, cultivant des céréales telles que le blé et l’orge, et élevaient du bétail.
La civilisation de l’Indus est également remarquable pour son système d’écriture, bien que celui-ci n’ait pas encore été déchiffré. Les Harappéens ont produit une variété d’objets en poterie, en pierre et en métal, ainsi que des bijoux en perles et en métaux précieux.
Le déclin de la civilisation de l’Indus, vers 1900 av. J.-C., reste un sujet de débat parmi les chercheurs, mais des facteurs tels que des changements environnementaux, des conflits internes et des invasions étrangères ont probablement contribué à son déclin. Bien que la civilisation de l’Indus ait disparu, son héritage perdure dans la région et continue d’intriguer les archéologues et les historiens.
MOHENJO-DARIENS
Les Mohenjo-Dariens étaient les habitants de Mohenjo-Daro, l’une des principales cités de la civilisation de la vallée de l’Indus. Mohenjo-Daro était l’une des plus grandes et des plus avancées des villes harappéennes, située dans l’actuel Pakistan. Les Mohenjo-Dariens étaient donc des membres de la civilisation de l’Indus, qui prospérait le long des vallées des rivières Indus et Ghaggar-Hakra entre environ 3300 et 1300 av. J.-C.
Comme les autres citoyens de la civilisation de l’Indus, les Mohenjo-Dariens étaient connus pour leur ingénierie avancée, leur urbanisme planifié et leur système sophistiqué de drainage des eaux usées. Ils vivaient dans des maisons en briques cuites au four, souvent équipées de salles de bains et de toilettes reliées à un système d’égouts. Leur société était organisée autour de centres urbains prospères, où l’artisanat, le commerce et l’agriculture étaient florissants.
Les Mohenjo-Dariens ont également laissé derrière eux des artefacts remarquables, notamment des figurines en terre cuite, des sceaux gravés, des bijoux en pierre précieuse et des poteries finement décorées. Leur système d’écriture, bien que non encore déchiffré, témoigne de leur haut niveau de sophistication culturelle.
Le déclin de Mohenjo-Daro et de la civilisation de l’Indus vers 1900 av. J.-C. reste un mystère, mais des facteurs tels que des changements environnementaux, des conflits internes et des invasions étrangères ont probablement contribué à sa disparition. Malgré cela, l’héritage des Mohenjo-Dariens et de la civilisation de l’Indus continue d’influencer la région et de fasciner les chercheurs du monde entier.
LES NAGAS
Les Naga, établis principalement dans les zones montagneuses de l’Inde et de la Birmanie (Myanmar), sont célèbres pour leur histoire culturelle florissante, leurs coutumes distinctes et leur identité ethnique fièrement revendiquée. Leur société diversifiée se compose de multiples tribus, chacune possédant ses propres traditions, langues et rituels religieux. Historiquement, ils ont résidé dans des villages dispersés dans les montagnes, se consacrant principalement à l’agriculture, cultivant des produits tels que le riz, le maïs et le manioc. Leur organisation sociale traditionnelle était basée sur des tribus autonomes, dirigées par un chef héréditaire ou un conseil de chefs, présentant des variations dans les structures claniques et les cérémonies rituelles d’une tribu à l’autre.
Les Naga ont été témoins de conflits avec les pouvoirs coloniaux britannique et birman, ainsi qu’avec le gouvernement indien post-indépendance, beaucoup se lançant dans des mouvements de résistance armée pour l’autonomie ou l’indépendance. L’évolution des Naga au fil du temps a été façonnée par des forces de modernisation, d’éducation formelle et d’intégration dans les économies nationales, entraînant des transformations socio-économiques significatives, dont une transition vers des emplois non agricoles et une urbanisation croissante parmi la jeunesse. Ils sont également renommés pour leurs talents artistiques, tels que la sculpture sur bois, le tissage, la création de bijoux et la poterie, leurs motifs traditionnels étant souvent présents dans l’artisanat contemporain et la mode.
En ASIE de l'EST
/// L’Asie de l’Est est une région riche en histoire, en culture et en diversité, comprenant des pays tels que la Chine, le Japon, la Corée du Sud, la Corée du Nord, Taïwan et la Mongolie, entre autres. La Chine, avec une histoire remontant à des millénaires, a apporté d’importantes contributions à divers domaines comme la science, la technologie, l’art et la philosophie. Le Japon, célèbre pour sa culture traditionnelle et sa modernité, présente une histoire marquée par des périodes telles que le shogunat et l’ère Meiji. La Corée, divisée entre le Nord et le Sud, offre une diversité culturelle et politique. Taïwan, avec son propre gouvernement démocratique, est réputée pour sa beauté naturelle et sa cuisine. La Mongolie, connue pour ses vastes steppes et son héritage de l’Empire mongol, s’efforce de préserver son mode de vie nomade tout en embrassant la modernité. L’Asie de l’Est, dynamique et influente, façonne le monde par sa politique, son économie et sa culture. ///
LES OXUSIENS
Ils étaient les habitants de la civilisation de l’Oxus, également connue sous le nom de culture de l’Oxus. Cette civilisation était située dans la région de l’Asie centrale, le long de la rivière Amou-Daria, dans ce qui est aujourd’hui le Turkménistan, l’Ouzbékistan et l’Afghanistan du Nord. Les Oxusiens ont prospéré entre environ 2300 et 1700 av. J.-C. Leur civilisation était caractérisée par des centres urbains fortifiés, une agriculture avancée avec l’utilisation de l’irrigation, et un commerce florissant avec d’autres régions de l’Asie centrale et du Moyen-Orient. Ils étaient également connus pour leur artisanat, notamment la production de poteries et de bijoux en bronze. La civilisation de l’Oxus a laissé derrière elle des artefacts remarquables, y compris des figurines en terre cuite et des sceaux cylindriques, qui témoignent de leur culture riche et avancée.
LES SHANG
La dynastie Shang, qui a régné sur une grande partie de la Chine du Nord de environ 1600 à 1046 avant notre ère, est l’une des premières dynasties historiquement confirmées de la Chine ancienne. La capitale des Shang était située à Anyang, dans l’actuelle province du Henan, en Chine, et leur territoire s’étendait principalement dans les régions du nord et du centre de la Chine. Les Shang ont fait d’importantes contributions à la culture chinoise ancienne, notamment le développement de l’écriture chinoise ancienne utilisée sur des os d’animaux et des carapaces de tortues pour divination. La société shang était organisée en une hiérarchie sociale rigide, avec les nobles au sommet, suivis des artisans, des marchands et des paysans. Ils étaient connus pour leur artisanat avancé et leur métallurgie, en particulier la fonte du bronze, et pratiquaient des rituels religieux accompagnés de musique, de danse et de sacrifices d’animaux. En résumé, la dynastie Shang a laissé un héritage durable dans l’histoire et la culture chinoises, contribuant à jeter les bases de la civilisation chinoise ancienne.
LES ZHOU
La dynastie Zhou, qui a régné sur la Chine ancienne pendant une période allant d’environ 1046 à 256 avant notre ère, succédant à la dynastie Shang, est divisée en deux périodes principales : les Zhou de l’Ouest et les Zhou de l’Est. Les Zhou de l’Ouest ont été marqués par un fort contrôle centralisé du pouvoir, tandis que les Zhou de l’Est ont été caractérisés par un affaiblissement progressif de l’autorité centrale et par l’émergence de nombreux États vassaux. La dynastie Zhou a vu des développements significatifs dans divers domaines, y compris l’expansion territoriale, l’agriculture, la métallurgie, l’écriture et la pensée philosophique. Elle est également connue pour avoir instauré le système féodal en Chine, dans lequel les terres étaient distribuées aux seigneurs féodaux en échange de loyauté et de service militaire. La période des Zhou a également été marquée par des changements culturels importants, notamment l’émergence du confucianisme, du taoïsme et du légalisme, qui ont tous eu une influence durable sur la pensée chinoise. En résumé, la dynastie Zhou a joué un rôle crucial dans le développement de la civilisation chinoise ancienne, laissant un héritage durable dans l’histoire et la culture chinoises.
LES QIJIA
La culture Qijia était une société néolithique qui a prospéré dans la région de Gansu, dans le nord-ouest de la Chine, entre environ 2200 et 1600 avant notre ère. Elle tient son nom du site archéologique de Qijiaping, où des découvertes importantes ont été faites. Les Qijia étaient principalement des agriculteurs et des éleveurs, mais ils pratiquaient également la chasse et la pêche. Leurs principales réalisations comprenaient la poterie, la métallurgie du bronze, la tissage du textile, et la construction de tombes en forme de puits. Ils étaient également connus pour leurs pratiques funéraires complexes, notamment l’inhumation avec des offrandes d’objets en bronze, en céramique et en jade. Bien que leur culture ait été largement autonome, les Qijia ont également été influencés par les cultures environnantes, ce qui se reflète dans leur artisanat et leurs pratiques funéraires. La culture Qijia a finalement décliné vers la fin du deuxième millénaire avant notre ère, mais elle a laissé un héritage important dans l’histoire préhistorique de la Chine.
LES HUNS
Les Huns étaient un peuple nomade originaire des steppes d’Asie centrale, connu pour leur expansion et leurs raids brutaux à travers l’Europe et l’Asie pendant l’Antiquité tardive. Sous la direction de chefs militaires puissants tels que Attila, les Huns ont constitué une force redoutable qui a menacé de nombreux empires établis, y compris l’Empire romain d’Orient et l’Empire romain d’Occident. Leur mode de vie nomade et leur expertise en équitation les ont rendus particulièrement redoutables sur le champ de bataille. Bien que leur empire n’ait pas été durable, leur impact sur l’histoire de l’Europe et de l’Asie centrale a été significatif, contribuant à façonner les frontières politiques et les relations entre les peuples de la région.
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